Michel Guimont de Thibault GM, Nicole Bouchard, Marie-Claude Laflamme, Nancy Royer, Jean-François Roy de la Ville de Montmagny, Nicole Deladurantaye, Dany Houde, Nathalie Gagné, Gilbert Boulet et Claudia Fortin. Absents : Sophie Boulet, Audrey Royer, Sébastien Lavoie-Larrivée et Léandre Cloutier.
Après 72 ans de loyaux services, l’Ambulance Saint-Jean de Montmagny a malheureusement mis un terme à ses opérations. La fermeture a eu officiellement lieu le 31 janvier dernier. Hier après-midi, nous nous sommes entretenus avec madame Nicole Deladurantaye, surintendante de l’organisme magnymontois durant les 22 dernières années.
Il va sans dire que cette décision n’a pas été facile à prendre. Madame Deladurantaye et son équipe ont tout tenté pour sauver l’organisme, et malgré une excellente santé financière et une demande importante de service, ils ont finalement du en venir à la décision de fermer l’organisme en raison du manque de personnel et de relève. Jusqu’à la fin, l’organisme continuait de recevoir entre 2 et 3 demande de service par fin de semaine.
L’Ambulance Saint-Jean a vu le jour à Montmagny en 1944. À ses débuts, l’organisme comptait sur une équipe de près d’une cinquantaine de bénévoles. Au fil des années, le recrutement est devenu de plus en plus difficile en raison de la demande élevée de cours et de formations que doivent suivre les bénévoles.
Malgré la déception, madame Deladurantaye affirme partir la tête haute et avec le sentiment du devoir accompli. Elle, qui aura 65 ans et qui célèbrera son 40e anniversaire de mariage cette année, tient à remercier son mari ainsi que tous les conjoints et conjointes de ses bénévoles, eux qui ont accepté et vécu avec les nombreuses absences liées au bénévolat.
Elle remercie également tous les organismes qui l’ont soutenu tout au long de son parcours au sein de l’Ambulance Saint-Jean, ainsi que la Ville de Montmagny pour son support. Bien sûr, elle tient à dire un énorme merci à tous les bénévoles qu’elle a côtoyé dans cette aventure.
En terminant, madame Deladurantaye avoue qu’elle souhaite, un jour, que des jeunes prennent la relève et lui permettre de revoir l’organisme renaître dans la région; un souhait sans doute partagé par plusieurs Magnymontois.
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