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François Lapointe attaque les conservateurs sur les hausses du prix de l'essence



Le député néo-démocrate de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup François Lapointe, ne baisse pas les bras devant le prix de l'essence qui vient à nouveau d'atteindre des niveaux très élevés. Il estime que le gouvernement fédéral peut agir pour contrer ces hausses abusives et inexplicables.

« Les gens ne comprennent pas pourquoi l'essence augmente à la pompe même quand le prix du baril de pétrole ne monte pas. Je les comprends, j'ai aussi l'impression de payer trop cher », dit-il.

M. Lapointe demande au gouvernement conservateur de suivre les recommandations du NPD et d'instaurer un poste d'ombudsman destiné à surveiller les prix de l'essence et à accueillir les plaintes des automobilistes. « Ça permettrait de mettre de la pression sur le bureau de la concurrence pour qu'il puisse faire son travail avec plus de vigueur », affirme le député.

Celui-ci suggère aussi de resserrer les règles d'Industrie Canada pour empêcher la collusion entre pétrolières. « Les règles existantes doivent être appliquées plus sévèrement, affirme M. Lapointe. Ce n'est pas normal que les poursuites du Bureau de la concurrence pour les cas de collusion se terminent par des peines à purger dans la collectivité ou des amendes qui dépassent rarement plus de 10 000 $. Une amande minime pour une industrie de milliardaire

Les conservateurs sont prêts à mettre des ressources pour contester des crédits d'impôt pour garde d'enfants à des mères monoparentales, mais ils ne sont pas prêts à mettre en place les ressources pour éviter la collusion entre les pétrolières. Ça suffit, y faut remettre les priorités à la bonne place.»

Le député néo-démocrate rappelle que le gouvernement fédéral continue de subventionner les grandes pétrolières et qu'il a baissé leurs impôts dans les dernières années. «Le citoyen se fait arnaquer à la pompe comme consommateur et, en plus, comme contribuable quand ses impôts servent à payer les cadeaux des conservateurs aux pétrolières», conclut monsieur Lapointe.
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