François Lapointe s'insurge contre le projet de réforme électoral du Gouvernement Harper.
Francois Lapointe, député
En effet, le député néo-démocrate de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup appuie les démarches de son chef Thomas Mulcair qui souhaite la tenue de consultations pancanadiennes au sujet du projet de réforme de la Loi électorale, le projet de loi C?23.
Pour ce dernier, ce projet de loi est antidémocratique et s'il est adopté, empêchera des centaines de milliers de citoyens d'exercer leur droit de vote, car il abolit l'actuelle possibilité pour une personne non inscrite sur la liste électorale, de se présenter à un bureau de scrutin sans carte d'identité et de prêter serment en étant accompagné d'un électeur identifié qui dit la connaître.
De plus, le Directeur général des élections se verra retirer certains pouvoirs, et il ne sera d'ailleurs plus autorisé à discuter avec les Canadiens de l'importance d'aller voter, et devra également répondre indirectement du ministre, via un ombudsman nommé par le gouvernement en place.
Pour François Lapointe, la réforme électorale voulue des conservateurs en évitant systématiquement de consulter les citoyens canadiens, pourrait amener à une dérive de l'appareil démocratique canadienne, en favorisant d'emblée leur clientèle électorale plutôt que de rechercher le bien commun de l'ensemble de la population.