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François Lapointe veut défendre la protection intégrale de la gestion de l'offre

Une entente de principe sur un Partenariat transpacifique (PTP) a finalement été conclue. S'il est réélu, le député sortant et candidat du NPD dans la circonscription de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe, affirme que rien ne l'empêchera de défendre la gestion de l'offre dans son intégralité lors des débats entourant le PTP.

L'entente devra être approuvée par de nombreux parlements nationaux, de longs débats devront se tenir dans les prochains mois. Le candidat du NPD avance que nous savons maintenant comment le PTP pourrait affecter négativement le système de la gestion de l'offre en permettant aux producteurs étrangers d'accaparer une part du marché de nos producteurs : 3,25 % des produits laitiers, 2,3 % pour les œufs et 2,1 % pour le poulet.

 « Le PTP impose à nos producteurs de concurrencer des produits qui sont, eux, subventionnés et qui ne respectent pas nos normes de qualité. Je ne suis pas contre le libre-échange, je crois fermement qu'il est essentiel pour un gouvernement de ne pas négocier une entente qui va dévaluer les produits de nos agriculteurs. Quand les conservateurs ne réussissent même pas à défendre le respect de nos normes de production lors de ces négociations, ils font la démonstration qu'ils sont prêts à abandonner nos fermes familiales à une compétition inéquitable, c'est inacceptable », a expliqué monsieur Lapointe.

François Lapointe veut défendre la protection intégrale de la gestion de l'offre

D'après François Lapointe, en plus de subventionner ses producteurs, les États-Unis autorisent l'utilisation d'hormones de croissance qui est interdite au Canada. Certaines de ces hormones ont carrément un impact négatif sur la santé publique et la santé animale. Les normes respectées par les producteurs de la région assurent un produit de qualité, mais augmentent leurs coûts de production. De plus, monsieur Lapointe croit que vu le manque de contrôle aux frontières sous le gouvernement Harper, les agriculteurs craignent que l'assouplissement des règles permette à certains producteurs étrangers qui réussissent déjà à contourner les règles canadiennes d'augmenter leurs activités au Canada.

Pour le Québec, les productions sous gestion de l'offre représentent 6920 fermes familiales, 3,4 milliards de dollars de recettes financières à la ferme et plus de 92 000 emplois directs et indirects.

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