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François Legault, veut une économie plus forte et attrayante en région

Gérald Beaulieu
François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition et de la Coalition Avenir Québec (CAQ)

Dans le cadre de sa tournée estivale des régions de la province, François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition et de la Coalition Avenir Québec (CAQ) était de passage en Côte-du-Sud. La députée de Mirabel, Sylvie D'Amours l'accompagne. Après un arrêt à Montmagny le 6 août, la délégation caquiste a séjourné près de 24 heures à La Pocatière dans le cadre d'une tournée de quelques jours dans l'Est du Québec.

Deux objectifs sont ciblés : consulter et échanger sur les enjeux locaux et régionaux avec le public, des gens d'affaires et des élus municipaux, d'une part, puis, rencontrer des militants et d'éventuels candidates et candidats intéressés à représenter la CAQ  lors de prochaines élections provinciales.

Parmi les rencontres prévues afin de mettre à jour les données de la CAQ sur les enjeux locaux, celle avec le maire Sylvain Hudon et des membres de son équipe a beaucoup porté sur l'économie et les frein au développement.

Bâtir une économie plus forte en offrant des emplois payants est la pierre d'assise pour relancer l'est du Québec. « Depuis trois ans, les libéraux disent qu'il s'est créé beaucoup d'emplois au Québec, mais la réalité c'est que ces emplois ont surtout été crée dans la région de Montréal. Ici au Bas-Saint-Laurent il y a 3 500 personnes de moins sur le marché du travail. Il faut avoir un gouvernement et Investissement Québec qui travaillent beaucoup plus fort avec les gens du milieu pour attirer, comme par exemple dans le Parc de l'Innovation à La Pocatière des emplois qui vont garder et ramener des jeunes dans la région. L'occupation du territoire c'est important. S'il y a des bons emplois, les gens vont venir. »

L'ITA de La Pocatière est à ses yeux un bijou qu'il faut exploiter d'avantage comme source de création d'emplois en agriculture et en bio-alimentaire. Il faut plus de moyens et des partenariats avec; le Cegep, des entrepreneurs et le ministère de l'économie qui travaillent ensemble pour aider à développer des nouveaux produits. Madame D'Amours, également agricultrice, ajoute que elle aussi est très sensible au dossier de l'ITA. « Pour moi, mes collègues et monsieur Legault, l'agriculture est une base économique fondamentale. Les entrepreneurs du monde agricole ont beaucoup à offrir; il faut leur donner les moyens de le faire, » de déclarer la responsable des régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine pour la CAQ.

S’il était élu premier ministre du Québec, son gouvernement verrait à ce que l’usine Bombardier s’agrandisse en s’assurant que l’entreprise concentre ces activités ferroviaires ici à La Pocatière. Ici encore, le but est d’injecter de l’argent dans l’économie de la région grâce à des emplois bien rémunérés et du dynamisme à de nombreux secteurs d’activités par l’occupation du territoire qui serait amélioré.

Concernant la diminution des services à l’hôpital Notre-Dame de Fatima, le chef de la CAQ affirme qu’il y a suffisamment de médecins au Québec, mais que le problème de découverture, notamment pour les opérations est du à un problème d’affectation des effectifs. « Ça pas de bon sens qu’en 2017, on ne soit pas capable de poser certains gestes comme des opérations ou des accouchements. » dit-il.

Concernant l’éventuelle candidature caquiste pour Côte-du-Sud aux prochaines élections, le chef de la formation politique admet avoir rencontré deux candidates intéressées dans la région de Montmagny, mais les rencontres se poursuivent avec d’autres personnes ayant la même volonté. Est-ce que le sondage de juin dernier plaçant la CAQ première dans les intentions de votes stimule d’avantage l’attrait de son parti ? Sans réponse, un sourire du chef en dit long.

Les nombreuses rencontres estivales ont assurément mis à jour les informations de la Coalition Avenir Québec sur les enjeux locaux, mais aussi celles des doléances reprochés au parti de Philippe Couillard. La reprise des travaux de l’Assemblée nationale prévue pour le mardi 19 septembre permettront d’en connaître d’avantage sur les sujets discutés entre monsieur Legault et ses interlocuteurs au cours de l’été.
 

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