Après une longue discussion, le conseil des commissaires a opté pour un mariage à deux entre Côte-du-Sud et Beauce-Etchemins comme premier choix dans la démarche de fusion imposée par le gouvernement Couillard. C'est ce qu'a indiqué le président de Côte-du-Sud, Alain Grenier, au lendemain de la réunion du 2 décembre.
Ce scénario deviendra possible dans la mesure où la commission scolaire des Navigateurs (Lévis) accepte de fusionner avec les Appalaches (Thetford Mines) à la demande de cette dernière, a toutefois précisé M. Grenier. Sinon, le mariage se fera à trois, ou même à quatre si on englobe tout Chaudière-Appalaches.
«Bien sûr, nous aurions préféré ne pas avoir à fusionner» répète le président de Côte-du-Sud, mais il semble bien que le statu quo n'est pas envisageable aux yeux du ministre. Alain Grenier déplore la précipitation du gouvernement dans ce dossier : «On se sent tous bousculés. C'est clair que cette démarche apparaît improvisée. D'ailleurs, le ministre Yves Bolduc n'a toujours pas indiqué les chiffres quant aux économies reliées à ces fusions», insiste M. Grenier.
Les exigences
Malgré tout, Côte-du-Sud pense à aller de l'avant, à une condition à laquelle elle tient mordicus: le respect intégral des territoires des MRC. À titre d'exemple, les municipalités de Saint-Roch-des-Aulnaies et de Sainte-Louise dans la MRC de L'Islet seraient rattachées obligatoirement à la commission scolaire de l'ouest. Au lieu de partir vers La Pocatière, les élèves du secondaire prendraient le chemin de L'Islet. Même chose pour Saint-Henri dans la MRC de Bellechasse où ces élèves seraient appelés à se rendre à Saint-Anselme plutôt qu'à Lévis. En tout, 13 villages frontaliers sont touchés par des changements de commissions scolaires dans Chaudière-Appalaches, signale M. Grenier.
Une autre exigence pour la Côte-du-Sud est de s'assurer de garder une partie du personnel du siège social de la nouvelle commission scolaire en poste à Montmagny. Le conseil des commissaires de Côte-du-Sud adoptera la résolution finale relativement à la fusion ce mercredi 10 décembre.
Ce scénario deviendra possible dans la mesure où la commission scolaire des Navigateurs (Lévis) accepte de fusionner avec les Appalaches (Thetford Mines) à la demande de cette dernière, a toutefois précisé M. Grenier. Sinon, le mariage se fera à trois, ou même à quatre si on englobe tout Chaudière-Appalaches.
«Bien sûr, nous aurions préféré ne pas avoir à fusionner» répète le président de Côte-du-Sud, mais il semble bien que le statu quo n'est pas envisageable aux yeux du ministre. Alain Grenier déplore la précipitation du gouvernement dans ce dossier : «On se sent tous bousculés. C'est clair que cette démarche apparaît improvisée. D'ailleurs, le ministre Yves Bolduc n'a toujours pas indiqué les chiffres quant aux économies reliées à ces fusions», insiste M. Grenier.
Les exigences
Malgré tout, Côte-du-Sud pense à aller de l'avant, à une condition à laquelle elle tient mordicus: le respect intégral des territoires des MRC. À titre d'exemple, les municipalités de Saint-Roch-des-Aulnaies et de Sainte-Louise dans la MRC de L'Islet seraient rattachées obligatoirement à la commission scolaire de l'ouest. Au lieu de partir vers La Pocatière, les élèves du secondaire prendraient le chemin de L'Islet. Même chose pour Saint-Henri dans la MRC de Bellechasse où ces élèves seraient appelés à se rendre à Saint-Anselme plutôt qu'à Lévis. En tout, 13 villages frontaliers sont touchés par des changements de commissions scolaires dans Chaudière-Appalaches, signale M. Grenier.
Une autre exigence pour la Côte-du-Sud est de s'assurer de garder une partie du personnel du siège social de la nouvelle commission scolaire en poste à Montmagny. Le conseil des commissaires de Côte-du-Sud adoptera la résolution finale relativement à la fusion ce mercredi 10 décembre.
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