Suite à la sortie de route d'un camion-remorque de 53 pieds le samedi 25 avril sur l'autoroute 20, notre service de nouvelle a été informé qu'un manque de communication avait entrainé des dépenses inutiles de fonds public en raison d'un manque de communication entre la Sûreté du Québec et les Services d'urgences.
Question de mettre en contexte les événements; vers 2h de la nuit, un camion circulant en direction Est a arrêté sa course dans le terre-plein au kilomètre 436, près de la sortie de l'avenue industrielle à La Pocatière. Aucun autre véhicule n'a été impliqué et seuls des dégras matériels ont été rapportés. Le chauffeur a été reconduit au restaurant Normandin de Saint-Jean-Port-Joli.
Selon Transport Québec, les autorités ont préféré attendre le lever du jour pour procéder à l'opération remorquage. Le ministère des Transports a alors réduit la circulation de la voie de gauche pour se faire. L'intervention a débuté à 08:37 et a pris fin à 09:07.
Lorsque nous avons contacté M. Stéphane Dubé, le Directeur au Service intermunicipal de sécurité incendie de La Pocatière, celui-ci nous a fait part d'une lacune dans les communications entre les différentes ressources : «. (...), et lorsque la SQ n'avise pas le 911 de leurs interventions, c'est là que ça cause un problème. C'est un passant à signaler le tout au 911 à 6h30, ce qui a occasionné la sortie de 3 véhicules de pompiers et de 2 équipes de pompiers pour rien!!!! Comme je dis depuis longtemps, tous les appels : polices, pompiers, ambulances devraient être dirigées à la même centrale. La van était dans le décor depuis le milieu de la nuit! », de mentionner le chef pompier.
Benoit Lachance, le porte-parole de Transport Québec a fourni les explications suivantes : « Il y a une distinction entre les appels au 911 et ceux au 511, qui concerne uniquement les conditions routières et les entraves. Ce service n'a rien à avoir avec les cas d'urgences sur la route. Il y a une nuance à faire avec le 911 qui doit être contacté pour de telles situations. Il y a un mécanisme de collaboration entre nos services et ceux d'urgences lorsqu'une demande est faite de leur part, surtout pour sécuriser la circulation. Nous n'avons pas de commentaires à faire sur la situation décrite puisqu'elle ne concerne pas Transport Québec. »
Du côté de la Sûreté du Québec, le sergent Hugo Fournier, porte-parole du service des communications avec les médias basé au quartier général à Montréal, a contacté cmatv.ca un peu avant midi lundi et a confirmé qu'il y avait eu une erreur de communication pour ce dossier : « La Sûreté du Québec ne s'en cache pas, il y a eu une erreur de communication de notre part. Nous avons eu un « débriefing » sur le sujet ce matin. C'est une situation exceptionnelle. Il y aura révision des procédures interne pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise. »