Dans la région de Québec-Chaudière-Appalaches, bien que des fermetures d'écoles et des vents violents aient été prévus hier après-midi, le Syndicat des travailleuses des CPE a décidé de maintenir la grève, tout en levant les lignes de piquetage pour assurer la sécurité des syndiqués.
Les revendications sont claires : une charge de travail allégée, une meilleure rémunération et des primes pour les régions plus éloignées afin de lutter contre la pénurie de personnel qui touche de plein fouet les CPE.
Les travailleuses insistent également sur la nécessité de mettre en place des mesures pour améliorer la qualité des services offerts aux enfants, notamment en respectant les ratios d'éducatrices et d'enfants et en fournissant un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.
Chantal Leclerc, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CPE de Québec-Chaudière-Appalaches, s'est exprimée en ces termes : "Le gouvernement va bien devoir comprendre que nous tenons le fort. Chaque jour de grève montre à quel point nous sommes mobilisés et déterminés à améliorer nos conditions de travail. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement."
Lucie Longchamp, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), a également pris la parole soulignant que « plus le gouvernement tarde à répondre aux demandes des travailleuses plus il se met à dos non seulement les employés, mais aussi les familles. Il est essentiel de résoudre ce conflit rapidement pour assurer un environnement favorable au développement des enfants», a conclu madame Longchamp.
Enfin, Mélanie Pelletier, vice-présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches, a rappelé l'importance des CPE pour la région : « Les CPE sont une institution clé pour le développement des enfants et pour la tranquillité d'esprit des parents. Nous continuerons à appuyer cette lutte pour garantir un avenir stable et de qualité pour notre réseau des CPE» de conclure madame Pelletier.
Les travailleuses des CPE continuent de se mobiliser, déterminées à obtenir des réponses concrètes et à améliorer les conditions de travail au sein de ce secteur vital pour les familles du Québec.
La CSN représente plus de 80 % des travailleuses syndiquées dans les CPE. La grève touche l’ensemble des régions du Québec, alors que la CSN est présente dans plus de 400 CPE dont le CPE Le Farfadet de Montmagny.
Rappelons que le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres de la petite enfance de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) représente plus de 1 500 travailleuses de 64 CPE de la région et est affilié à La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).