Guillaume Bélanger, un trentenaire de Saint-Jean-Port-Joli qui s’est notamment fait connaitre pour avoir possiblement mis le feu à son commerce, le Fer-Play, un bar sportif accompagné d’un golf intérieur situé sur la 204 à Saint-Jean-Port-Joli, était jeudi matin de passage devant le juge Sébastien Proulx au palais de justice de Montmagny afin de connaitre son jugement en lien avec une accusation de harcèlement criminel envers une de ses anciennes relations.
L’accusation se rapportait à des faits s’étant déroulés entre le 4 mai 2015 au 8 juin de la même année, lorsque la femme en question a mis fin à sa relation avec Guillaume Bélanger où celui-ci a par la suite insisté pour rencontrer à maintes reprises cette dernière par divers subterfuges.
Malgré que le juge Proulx n’ait pas mis en doute la bonne foi du témoignage de la plaignante en mettant en relief la politesse et la bonne foi de celle-ci de mettre un terme à la relation dans la bonne entente, il a tout même indiqué qu’elle n’a pas réussi a prouver que l’accusé était coupable puisqu’elle a gardé une relation amicale avec Guillaume Bélanger en le rencontrant à plusieurs reprise par la suite, ce qui, avec l’historique du couple, a pu laisser croire à Bélanger qu’il avait encore des chances, car la plaignante n’a jamais, pendant ces moments, indiqué clairement le fond de sa pensée.
Bien que Guillaume Bélanger s’en sorte sur ce chef d’accusation, il est loin d’être au bout de ses peines, puisque le 12 mars prochain, il sera de retour en cour pour une accusation d’incendie criminel et d’agression sexuelle, et également le 20 mars prochain pour une autre accusation d’agression sexuelle – deux cas qui seraient survenus dans la municipalité de Saint-Jean-Port-Joli entre 2011 et 2015.