Le texte suivant est un témoignage unanime d'amis de Jacques Lavoie; le premier l'a écrit, le second l'a rendu publique, les autres l'aurons partagé après avoir salué la grandeur de cet homme humble, dévoué et aimé de tous.
Le 20 avril dernier, la communauté de Saint-Pacôme perdait un grand Pacômien. Jacques Lavoie nous a quitté trop tôt, il n'avait que 59 ans et sept mois.
Conseiller municipal en poste au siège #6, il débutait à peine le mandat reçu de ses concitoyens et concitoyennes. Il n'a fait qu'un bref passage, suffisant pour réaliser certaines tâches urgentes et importantes. Il n'a pas compté son temps. Bien des gens peuvent en témoigner.
Au fil du temps, il a occupé plusieurs postes, conseiller municipal au début des années 90, président du Syndicat des employés du CSSSK durant plusieurs années, employé au CHSLD D'Anjou de Saint-Pacôme pendant plus de 30 ans, secrétaire de l'Aqueduc des Petites Côtes, délégué régional pour les REER au Fonds de solidarité de la FTQ, responsable de l'organisation Santé et Sécurité au Travail et bien d'autres engagements, pour finalement revenir à nouveau à sa passion première, conseiller municipal depuis mai 2014. Il a toujours occupé des postes qui le rendait heureux de pouvoir apporter son aide aux gens de tous les horizons. Le verbe « aider » est assurément celui qu'il a le plus utilisé dans sa vie.
C'était un homme de conviction, qui a incarné des valeurs de dialogue, d'ouverture, de consensus, de disponibilité, de dévouement et d'humanisme. Parce qu'il était respectueux, il a toujours suscité un très grand respect. C'était quelqu'un qui avait des convictions et qui les défendait avec prestance et respect. Arbitre lors de différends, il était la personne de la situation. Un homme d'un calme désarmant à l'esprit vif, capable de structurer les choses avec une vision élevée des situations. Armé d'une grande droiture, exemplaire, il ne craignait pas de donner son opinion.
Il plaçait la justice sociale au cur de ses valeurs afin qu'elle puisse inspirer tous ses actes. Il allait jusqu'au bout de ses convictions, en prenant la réalité telle qu'elle était. D'une grande simplicité, il a toujours fait passer l'intérêt et le bien-être d'autrui en priorité.
Pour cela, il doit être reconnu parmi les grands. Les valeurs de Jacques trouvent également un effet miroir tout particulièrement auprès des gens qui l'ont côtoyé de près. Malgré tous ses engagements, il était un époux et un père de famille formidable.
Pour ceux et celles qui l'ont bien connu, est-ce que Jacques vous a déjà demandé de l'aide ou un service pour lui-même? Rares sont ceux et celles qui pourront répondre oui à cette question. J'aurai été parmi les rares chanceux à avoir pu lui rendre service à sa demande en le conduisant aux assemblées du conseil municipal durant sa maladie. Au cours des derniers mois, il avait besoin d'un véhicule chaud dès sa sortie parce que la maladie le rendait frileux. J'ai aussi eu le privilège à sa demande, de recueillir les signatures nécessaires au dépôt de son bulletin de candidature dans le cadre de l'élection de mai 2014. Notre dernière rencontre s'est terminée de façon émouvante. Il m'a dit qu'il me considérait comme son gars et moi je lui ai répondu qu'il était mon «frère Jacques».
Sincères sympathies à sa merveilleuse famille qui a prit soin de lui jusqu'à la dernière minute dont sa conjointe exceptionnelle Francine, son fils Pascal et sa conjointe Maude, sa fille Christine, sa petite fille Léonie et son petit fils Émile ainsi qu'aux membres des familles Lavoie et Bélanger.
Tu laisses un bien grand vide. Au revoir grand homme !
Steven Bard