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Hommes de vase à Saint-Jean-Port-Joli

Les 14 et 15 août 2015 dernier, la compagnie de danse contemporaine Fleuve|Espace danse a présenté la première phase de recherche de sa nouvelle création Hommes de vase. Les représentations se sont déroulées à 18 h 30, à la marina de Saint-Jean-Port-Joli dans le cadre d'À ciel ouvert | Danser sur l'infini de l'horizon, événement qui s'inscrit dans la programmation de la 17e traversée de La Fête des chants de marins. L'événement était gratuit.

La chorégraphe, Chantal Caron, souhaitait présenter une toute nouvelle création explorant un thème inédit jusque là dans sa démarche artistique : la vase. Depuis le début du mois de juin, quatre danseurs professionnels, soit Oliver Koomsatira, Pierre-Marc Ouellette, Nicolas Patry et Clémentine Schindler, une trentaine de figurants de la communauté et une classe de troisième année de l'école primaire de Saint-Jean-Port-Joli ont étudié, observé et exploré cette matière qui provient d'un long processus d'accumulation, d'une lente et minutieuse manifestation qui transmet les traces du passé et du futur.

« Quand les corps sont imbibés de cette matière-là, c'est tellement beau, ça devient comme des sculptures. Ça amène une autre dimension au corps humain. » a dit madame Caron en entrevue avec le Journal le Soleil.

La démarche de Chantal Caron est intimement liée à ses racines. Née les deux pieds dans l'eau du fleuve, elle danse et se construit un monde imaginaire sur les berges dès l'âge de 4 ans. Aucune formation de danse n'étant disponible près de son village, elle commencera ses études à Montréal à l'âge de 19 ans.

Quelques années plus tard, elle choisit délibérément de redescendre le fil de l'eau et d'installer son espace de création à la campagne, dans son village natal, situé à 3 h 30 à l'est de Montréal. Voulant offrir ce dont elle avait manqué dans son enfance, elle fonde en 1986 l'École de danse Chantal Caron aujourd'hui réputée pour la rigueur de son enseignement auprès des jeunes.

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