La section locale de Saint-Jean-Port-Joli de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SJPJ) affirme, dans une communiqué de presse envoyé aux médias locaux, être sans mot suite au dernier communiqué de l’aile parlementaire de la Coalition avenir Québec à propos des efforts des paramédics de Saint-Jean-Port-Joli rapportant que ses représentants avaient rencontré la députée de Côte-du-Sud à quatre reprises au cours de son dernier mandat pour discuter du manque de ressources ambulancières dans sa circonscription.
Contrairement à ce qui est affirmé dans ce communiqué, une seule rencontre entre les représentants de la FTPQ-SJPJ et la députée Marie-Ève Proulx aurait eu lieu depuis son élection, soit le 21 février 2021.
S’il est vrai que le président de la FTPQ-SJPJ a interpellé Mme Proulx lors de deux événements publics, le syndicat ne considère pas que de se croiser dans un corridor de centre d’achat ou lors d’une marche représente de véritables occasions où il est possible de discuter des enjeux d’une question aussi importante.
Selon le président local des paramédics, M. Stéphane Levesque, le roulement de personnel du bureau de Marie-Eve Proulx pourrait expliquer en partie la situation.
« Sans douter de la compétence et de la qualité des personnes avec qui j'ai eu la chance de discuter du dossier, je crois que le roulement de personnel au bureau de la députée n'ait pas toujours été propice à régler un problème comme le nôtre. Il est temps que Mme Proulx nous indique quels sont les nouveaux critères pour la conversion de l'horaire de faction de Saint-Jean-Port-Joli et ce qu'ils signifient pour les citoyens de sa circonscription », a déclaré M. Lévesque.
La FTPQ-SJPJ croit d'ailleurs qu'il ne faut pas tomber dans le conflit de personnalités et qu'il est temps d'impliquer le ministre responsable de la région Chaudière-Appalaches, monsieur André Lamontagne, qui pourra appuyer la députée de Côte-du-Sud afin de trouver une solution qui assurera les services ambulanciers auxquels ils ont droit.
« Dans notre domaine, chaque minute compte. N'attendons pas de faire face à une situation que nous aurions pu éviter avant d'agir ! », a conclu Stéphane Lévesque de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SJPJ).