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IL FAUT TROUVER DES ALTERNATIVES AUX ÉNERGIES FOSSILES

Claire Dumouchel

Québec Solidaire Côte-du-Sud

La Pocatière ,  8 novembre 2013 - La conférence, Quelles énergies pour demain?, qui s'est tenue à l'ITA de la Pocatière le 7 novembre en soirée, a attiré une soixantaine de personnes.  « Pour  les trois conférenciers invités, le message était clair quant à  la nécessité  de diminuer notre dépendance au pétrole. » de dire M. Jocelyn Berthelot, co-porte-parole de l'association de Québec solidaire Côte-du-Sud, organisatrice de cette conférence-débat.

Non au lobby pétrolier

M. Amir Khadir, député de Québec solidaire à  l'assemblée nationale,  a vigoureusement dénoncé la soumission du gouvernement québécois au lobby pétrolier et la place occupée par les énergies fossiles dans sa politique énergétique. Il a manifesté sa confiance en la capacité de la société québécoise à prendre un virage énergétique. Selon M. Khadir : « Grâce à sa taille, comparable à celle de petits pays nordiques,  le Québec est en mesure d'opérer des changements pour réduire sa dépendance au pétrole tout en misant sur son immense réservoir de ressources et d'expertise en énergies renouvelables ».  Pour le député,  notre dépendance au pétrole draine une part gigantesque des dépenses publiques, tout en rapportant peu aux citoyens.

Une action citoyenne qui prend de l'ampleur

Co-porte-parole du  Mouvement Stop Oléoduc Kamouraska, M. Jérémie Guay Chénard a rappelé l'importance de ce mouvement citoyen et les liens développés avec les autres régions touchées par l'Oléoduc  de TransCanada. Selon M. Chénard, «Nos régions n'ont rien à gagner de l'installation de cet oléoduc mais beaucoup à perdre à cause des risques de fuite. De plus, nous refusons d'encourager l'exploitation des sables bitumineux,  responsables d'une bonne partie de l'augmentation des gaz à effets de serre au Canada. Nous nous donnons comme objectif d'informer tant les propriétaires touchés que les élus locaux et la population pour créer un mouvement de résistance le plus large possible ».

Le Bas-St-Laurent, une région dynamique

Pour madame Kim Cornelissen, vice-présidente de l'AQLPA et nouvelle résidante du Kamouraska, la région du Bas-St-Laurent est très active dans la mise en place de nouvelles approches telles la biométhanisation, le chauffage à la biomasse et l'énergie éolienne.  « Il faut développer  un « bouquet » d'énergies renouvelables en tenant compte des particularités de chaque région et arrêter de miser uniquement sur les hydrocarbures »suggère-t-elle. Selon Mme Cornelissen, « une politique misant sur les énergies renouvelables est beaucoup plus créatrice d'emplois que ne le sont les mirages pétroliers ».

Ces trois points de vue ont reçu un accueil favorable de l'assemblée et soulevé plusieurs questions quant à notre avenir énergétique.

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