À la suite du décès du maire de Montmagny, M. Rémy Langevin au début de janvier dernier en raison d'un cancer des poumons, c'est le maire suppléant, M. Bernard Boulet qui a pris la relève.
Ainsi, pour la plupart des Magnymontois, on s'attendait à ce que celui-ci termine le mandat malheureusement inachevé de Rémy Langevin et c'est par ailleurs également ce que pensait M. Boulet.
Par contre, selon la loi concernant les élections et référendums dans les municipalités, puisqu'il restait moins qu'une année au mandat de M. Langevin, car les prochaines élections municipales auront lieu en novembre 2021, la greffière de la Ville de Montmagny, Mme Karine Simard ne peut déclencher une élection classique à ce poste.
Ce sera donc aux conseillers d'élire entre eux le maire pour le reste du mandat, selon la loi provinciale en de telles circonstances, ce qu'on nomme la cooptation.
C'est du moins ce qu'a expliqué Bernard Boulet mardi matin, sur les ondes de CMATV.
À l'heure d'écrire ces lignes, selon nos informations, seul M. Boulet a déposé sa candidature, la limite étant le 29 janvier prochain.
S'il fallait qu'il y ait une candidature autre que celle de Bernard Boulet pour pourvoir le poste de maire et qu'il y ait égalité dans les voix, car ils ne sont désormais que six autour de la table, c'est celui qui préside le Conseil, soit M. Boulet qui trancherait puisque ce dernier détient deux votes en raison des circonstances, et ce, selon les dispositions de la loi en vigueur.
C'est donc le 8 février prochain que sera officialisé le nouveau maire de la capitale de l'oie blanche.
Un édifice au nom de Rémy Langevin à Montmagny ?
Selon le maire suppléant de Montmagny, Bernard Boulet rencontré par CMATV Nouvelles lors de l’exposition en chapelle ardente de la dépouille de Rémy Langevin à l’Hôtel-de-Ville au début janvier, la fille du défunt maire, Mme Valérie Langevin aurait demandé qu’il y ait quelque chose qui porte ultérieurement le nom de père dans le secteur.
Bien entendu, la Ville de Montmagny a accueilli favorablement cette demande légitime, mais il est trop tôt actuellement pour en savoir davantage sur le processus, cependant, on ne parlerait pas ici d'un édifice, mais bien d'une autre chose, comme une rue par exemple.
D'ailleurs, le nom de l'ex-maire, Jean-Claude Croteau serait aussi dans les plans, mais rien n'est encore défini maintenant dans les deux cas.
Rappelons que, selon la Commission de toponymie du Québec, la personne doit être décédée pour qu’on puisse nommer un endroit en son honneur à titre commémoratif.
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