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Inauguration des aménagements au parc du Marais à Montmagny

Daniel TPhoto


Les nouveaux aménagements du parc du Marais de Montmagny ont été inaugurés le vendredi 20 octobre. Réalisés grâce à l'appui de nombreux partenaires et de collaborations issues de la communauté magnymontoise, le prolongement du sentier de l'Oie blanche, auquel s'ajoutent la création d'habitats fauniques, la tenue d'activités éducatives, l'installation de panneaux d'interprétation et la réalisation d'une expérience virtuelle interactive, permet aux citoyens et visiteurs de découvrir la faune et la flore de cet écosystème dont la protection demeure l'objectif premier.

C'est au cour de l'été 2022 qu'a été réalisé la première étape, comme nous le précise Jérémie Caron, biologiste et chargé de projet pour le Comité ZIP du Sud de l'Estuaire. «La première étape a été la caractérisation du site. En gros, toute la cohorte des étudiants en biogéosciences de l'environnement à la maîtrise est venu à deux reprises. On a fait l'inventaire du site, on a regardé quels étaient les potentiels, les espèces qui étaient présentes. C'est sûr qu'on avait des buts en lien avec les aménagements mais la présence des étudiants nous a permis de mieux cadrer les balises en lien avec le projet.»


Plusieurs aménagements fauniques ont été privilégié dont trois sites de pontes pour les tortues, deux corridors fauniques et une maternité pour les chauves-souris.

Sous la supervision de M. Caron, les élèves de l’école primaire Beaubien ont exécuté plusieurs tâches pour aménager les sites de ponte des tortues, tandis que les élèves de l’école Saint-Pie X ont planté les quelque 500 arbres et arbustes des corridors fauniques. Aussi, les étudiants du programme Écoprise de l’école secondaire Louis-Jacques-Casault ont construit le pont qui permet d’enjamber l’un des corridors fauniques ainsi que la maternité pour les chauve-souris. Des activités éducatives en milieu scolaire ont permis à Jérémie Caron de sensibiliser les jeunes par rapport à l’impact de leur implication.

Des actions de nettoyage ont également été réalisées par les jeunes de l’école primaire Saint-Nicolas et le personnel de la Caisse Desjardins de la MRC de Montmagny.

Des panneaux d’interprétation ont été installés sur le site et présentent certaines espèces fauniques. Un code QR a été ajouté, ce qui permet aux intéressés d’accéder à une expérience virtuelle interactive.

Le projet est estimé à un peu plus de 150 000$. Il a été rendu possible grâce à l’appui financier de plusieurs partenaires, dont la Fondation de la faune du Québec et d’Hydro-Québec, par l’entremise du Programme Hydro-Québec pour la mise en valeur des milieux naturels, ainsi que la Fondation Richelieu, du Fonds d’action Saint-Laurent, d’Avantage Saint-Laurent, de la Fondation Telus pour un futur meilleur, de Canards Illimités Canada et du Comité ZIP Sur de l’Estuaire.

Pour la Ville de Montmagny, ce n’est qu’une étape dans le développement du parc du marais, comme nous le précise le maire de la municipalité, M. Marc Laurin. «Ça fait longtemps que Patrick Morency et moi travaillons au sentier de l’Oie blanche dont le parc du Marais fait partie et il va se prolonger éventuellement en trois boucles, jusqu’au berceau de Montmagny qui est environ en face de l’hôpital. Donc c’est un beau projet, un peu comme on avait ailleurs. On avait le sentier des trois ponts, de la même façon on va continuer à développer ça avec le temps». Plus précisément, les trois boucles prévues sont dans quatre secteurs allant de la gare fluviale jusqu’au site archéologique de Pointe-à-Lacaille.

 

(Photo (de gauche à droite): Simon Caron, membre de la Fondation Richelieu Montmagny, Ariane Doucet-Michaud, conseillère Affaires régionales/Équipe Relation avec le milieu chez Hydro-Québec, Jérémie Caron, biologiste et chargé de projet pour le Comité ZIP du Sud de l’Estuaire, Jean-François Roy, directeur du Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire de la Ville de Montmagny, Marc Laurin, maire de la Ville de Montmagny, Raphaël Dubé, gestionnaire de programmes de la Fondation de la faune du Québec, et Claudie Lessard, spécialiste en programme de conservation chez Canards Illimités Canada.)

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