Selon une étude commandée par l'Association des stations de ski du Québec (ASSQ), l'industrie du ski génère 800 millions $ en retombées économiques chaque hiver, en plus des 12 000 emplois directs, ce qui en fait l'activité touristique hivernale numéro un au Québec.
Cette étude, réalisée par monsieur Michel Archambault, professeur émérite en tourisme de l'école des sciences de la gestion de l'UQAM, est basée sur les données de consommation des skieurs, les dépenses d'exploitation et d'investissement des stations de ski. Cette étude démontre hors de tout doute que l'apport du ski s'avère capital pour la vitalité de plusieurs régions du Québec en hiver. Elle démontre que l'industrie du ski engendre des dépenses annuelles globales de plus de 833 millions $ et quelque 137 millions $ en recettes fiscales pour les deux niveaux de gouvernement. Quant aux 12 000 emplois directs, ils représentent une masse salariale de 376 millions $.
De son côté, le président-directeur général de l'ASSQ, monsieur Yves Juneau, insiste sur le fait que le ski demeure un produit touristique incontournable pour l'économie du Québec. « Avec près de 20 % de la clientèle qui provient de l'Ontario, des États-Unis et de l'extérieur du continent, la clientèle des stations de ski permet d'injecter de l'argent neuf dans l'économie québécoise », précise-t-il.
Rappelons que les premiers acteurs à profiter des retombées de ce sport d'hiver sont les municipalités qui les accueillent. « À elle seule, l'industrie du ski a contribué à une croissance annuelle de l'ordre de 15 % à 20 % de la richesse foncière de nombreuses municipalités au Québec au cours des dix dernières années », indique monsieur Archambault.
Fondée en 1979, l'ASSQ est un organisme sans but lucratif regroupant 75 entreprises réparties dans 16 régions touristiques du Québec. L'organisme s'est donné pour mission de représenter et de défendre les intérêts des stations de ski du Québec.