Invasion de mouffettes dans le Bas-Saint-Laurent

Le Journal de Québec rapporte que de nombreux résidents du Bas-Saint-Laurent sont embêtés par une invasion de mouffettes depuis le début de l’été. Les bêtes détruiraient les terrains des résidents, en plus d’arroser leurs animaux de compagnie.

Un couple de la municipalité de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, Émilie Nadeau et Alexandre Dionne, ont du se résigner à l’idée que leurs plates-bandes allaient être ravagées par les mouffettes. Le couple avoue avoir tenté plusieurs méthodes pour éloigner les mouffettes, mais rien ne semble fonctionner.

Dans la nuit du 23 août dernier, ils ont observé une mouffette ravager leur terrain, mais n’ont pu intervenir par crainte de se faire arroser. Madame Nadeau confie que la situation est devenue une source de stress et que plusieurs personnes du voisinage craignent de sortir le soir.

Le couple a donc fait appel à des experts pour tenter d’enrayer le problème. En peu de temps, six mouffettes ont été capturées dans ce quartier de Saint-Alexandre-de-Kamouraska.

Selon la Fédération québécoises des chasseurs et pêcheurs, les mouffettes trouvent domicile dans des endroits sombres et tranquilles comme sous un amoncellement de bois, une remise ou un escalier. L’été, elles demeurent habituellement dans des abris hors terre, alors qu’en hiver et en période de gestation, elles habitent des endroits souterrains. Elles ne sentent pas le besoin de défendre leur territoire en présence de congénères. Ceci implique que la population d’un secteur peut atteindre un niveau préoccupant lorsqu’elles trouvent suffisamment de nourriture.

Il est possible de se débarrasser des mouffettes en les privant des éléments nécessaires à leur bien-être qui sont la nourriture, l’eau et l’abri. Il faut :

• Éviter de laisser traîner des ordures;

• Clôturer les jardins et les potagers;

• Faire le compostage avec soins;

• Éviter des laisser au sol les fruits et noix tombés des arbres;

• Traiter le gazon pour éliminer les larves de hanneton; et

• Nourrir adéquatement les oiseaux.

Un animal qui quitte un site risque fort de se retrouver chez le voisin. Pour faire diminuer la présence d’animaux importuns, il faut appliquer des stratégies globales sur de grands secteurs.