Jean Béliveau a laissé son empreinte sur la Côte-du-Sud
Décédé le décembre à 83 ans, Jean Béliveau a laissé sa marque partout où il est passé. La Côte-du-Sud ne fait pas exception puisqu'on y trouve aujourd'hui une iris portant son nom à Saint-Roch-des-Aulnaies et une sculpture, grandeur nature, à Saint-Jean-Port-Joli.
Amateur de plantes et de fleurs, ce géant de six pieds et quatre pouces s'est arrêté à deux reprises au Jardin de Gisèle situé dans le 2e Rang à Saint-Roch-des-Aulnaies.
La première fois, le 8 août 1988, Mme Gisèle Lebrun lui avait dit: «Dans le champ en friche que vous voyez, je vais aménager un jardin floral». Et le célèbre numéro 4 de lui répondre: «Poursuis ton rêve».
Le 22 juin 2001, le Gros Bill était de retour chez Mme Lebrun pour inaugurer le jardin... «Poursuis ton rêve». À cette occasion, elle lui a présenté l'iris Jean Béliveau qu'elle avait hybridée elle-même. Cette fleur est aujourd'hui enregistrée à la «Irish Society» aux États-Unis. De couleur bleue pâle, elle rappelle que le Grand Jean était un joueur pacifique.
Immortalisé
En mai 2005, à l'occasion de son 30e anniversaire, le Musée des Anciens Canadiens de Saint-Jean-Port-Joli dévoilait une sculpture, grandeur nature, de Jean Béliveau pour l'ajouter à sa galerie de personnages célèbres.
Présent ce jour-là, le «Gros Bill s'était dit très honoré d'être immortalisé par le sculpteur David Deschênes.
La sculpture en tilleul repose sur une base de métal. Le bois illustre la chaleur de l'homme et le métal rappelle la froideur de la glace et l'armure du guerrier.
L'uvre se trouve toujours au Musée des Anciens Canadiens.