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Jean-Guy Desrosiers, candidat à la mairie: Baisser les taxes, oui mais...

Geneviève Caron

Attachée de presse de M. Jean-Guy Desrosiers

Montmagny, le 26 octobre 2013 - Depuis le début de la campagne électorale, les taxes municipales sont sur la place publique et les promesses fusent. Par respect pour les citoyens de sa ville, M. Jean-Guy Desrosiers tient à faire une mise au point afin que les électeurs aient une information complète et, surtout, véridique.

Tout d'abord, les propriétaires fonciers magnymontois peuvent être fiers de leur capital. En effet, entre 2006 et 2013, la valeur moyenne d'une résidence à Montmagny est passée de 84 200 $ à 150 000 $. Afin de réduire l'impact fiscal de cette augmentation sur les propriétaires, le taux de taxation résidentiel a été diminué progressivement de 1,6425 $ par 100 $ d'évaluation à 1,0656 $. À ce titre, en raison des modifications au rôle d'évaluation, certains propriétaires ont vu leur compte de taxes diminuer. Si un candidat promet de baisser le taux de taxes, il s'inscrira simplement dans une continuité logique due au fait que la ville se développe, devient de plus en plus attrayante, et que les propriétés prennent de la valeur, au bénéfice des Magnymontois.

Par ailleurs, la valeur additionnée à la ville au cours des dernières années par les nouvelles constructions résidentielles, institutionnelles, commerciales et industrielles permet de nouveaux revenus qui font en sorte que le taux de taxes n'a pas à suivre l'inflation. Pour bien comparer la situation, rappelons qu'entre 2003 et 2006, la valeur des maisons sur le territoire de la ville n'a pas augmenté, et le taux de taxation a à peine augmenté. C'est donc dire que la Ville était en situation de récession, car la valeur foncière était inférieure à l'inflation.

taxe

Ensuite, le compte de taxes est constitué, d'une part, de la taxe foncière liée à la valeur de la propriété, mais, d'autre part, des services facturables aux citoyens. Ces services sont l'eau, les égouts, la cueillette des matières résiduelles et la protection contre les incendies. Les promesses de baisse de taxes négligent cet aspect et cachent l'augmentation inévitable des services facturés aux utilisateurs payeurs. Au contraire, une gestion saine et responsable effectuée dans le respect des citoyens maintient un taux de taxation prudent de façon à constituer des réserves lorsque les services facturables augmentent. En 2013, le coût de l'enlèvement des ordures a passablement augmenté. Afin de niveler cet impact, la Ville a puisé dans une réserve, ce qui fait que les citoyens ont été épargnés par cette hausse substantielle de tarif.

Enfin, tout le monde voudrait payer moins de taxes. À Montmagny, si la population augmentait d'à peine quelques milliers de citoyens, ce que M. Desrosiers envisage avec optimisme, la charge fiscale serait davantage répartie et le compte de taxes pourrait diminuer. Cependant, réduire aujourd'hui le compte de taxes signifie qu'il faille faire un choix de communauté. Dans un budget familial, si l'on doit réduire ses dépenses, il faut diminuer ses sorties, ses dépenses d'épicerie, bref, se priver d'un bien ou d'un service.

C'est exactement la même situation pour une ville. Quel service sera aboli ou réduit? Quel tarif sera augmenté? On diminue les heures d'accès à l'aréna? À la piscine? On augmente les coûts d'inscription aux activités de loisirs? À ce sujet, M. Desrosiers est catégorique, l'accessibilité à une diversité d'activités sportives et culturelles est une orientation sociale. Pour une population en santé, il est primordial que petits et grands puissent jouer au hockey, au soccer, pratiquer des loisirs créatifs, bref, s'épanouir, peu importe leur compte de banque.

Pour toutes ses raisons, les augmentations de taxes des dernières années ont toujours été maintenues en dessous du coût de l'inflation. Cet engagement, M. Desrosiers le reprend pour les quatre prochaines années, afin de gérer la ville de façon responsable et dans le respect de tous les citoyens.

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