Le Parti conservateur du Québec, sous l'impulsion de son nouveau chef, M. Éric Duhaime ne chôme pas pour faire connaitre ses idées et développer sa base partisane, puisque tout récemment, une association a été mise sur pied dans la circonscription de Côte-du-Sud et, M. Joey Aubé en est devenu le premier président. Il a envoyé dimanche son tout premier communiqué de presse à ce titre.
Soulignons que ce dernier s'est fait connaitre du public en ayant quitté au mois de mars dernier la Coalition avenir Québec, car il estimait à l'époque que François Legault faisait fortement fausse route avec les mesures sanitaires qui ont, selon lui, eu un effet dévastateur sur l'ensemble du Québec, et ce, autant sur le plan financier que psychologique.
Ainsi, affirmant être forte de plus de 250 membres et de plusieurs autres sympathisants ayant procuré des dons en argent, l'association conservatrice locale se préparerait déjà pour déloger la représentante caquiste aux prochaines élections provinciales qui auront lieu en octobre 2022.
« Le Québec est à un point tournant de son histoire. Non seulement le Parti de François Legault a délibérément menti à la population québécoise avec sa gestion de la COVID-19 en nous imposant des mesures sanitaires incohérentes qui nous rappelles certaines républiques de bananes ayant jalonné l'histoire de l'humanité, sa représentante locale a perdu son poste de ministre et s'est même fait noter 2/10 son travail par le Journal de Québec », a expliqué M. Aubé dans le communiqué.
Celui-ci invite du même souffle l'entièreté du personnel (près de 20) ayant subi, selon lui, les foudres sans fondements de la députée caquiste à joindre les rangs de l'Association conservatrice de Côte-du-Sud pour, dit-il, du vrai changement.
« En raison de sa tête dure et de son manque d'empathie et de travail d'équipe, la députée Marie-Ève Proulx a fait perdre un siège au conseil des ministres à la circonscription ; siège qui aurait pu faire bouger davantage les choses s'il avait été bien utilisé au lieu d'avoir été interprété par la principale intéressée, comme étant un trône qui lui conférerait un pouvoir autoritaire. Avec une telle attitude dite toxique par plusieurs, personne ne devrait avoir l'honneur de représenter les intérêts des citoyens de Côte-du-Sud. Il faut toutefois constater que, visiblement, Mme Proulx jouit encore des largesses du premier ministre puisqu'elle est encore députée caquiste alors que, pour les mêmes raisons, elle ne peut plus être ministre », a conclu M. Aubé.