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Journée de réflexion sur les paysages - Les paysages de la Chaudière-Appalaches : un enjeu collectif

M. Jacques Régnier, directeur général (Fondation Rues principale), M. Laurent Lampron, directeur général (CRÉ), M. Maurice Sénécal, président (CRÉ), Mme Karine Malenfant, présidente (Ruralys), M. M. Pierre-André Corriveau, conseiller en développement culturel (ministère de la Culture et des Communications - Direction régionale de la Chaudière-Appalaches) Mme Catherine Plante, géographe et chargée de projet, (Ruralys), Mme Dominique Lalande, directrice générale (Ruralys), et Mme Françoise Roy, aménagiste et chargée de projet (Table de concertation des paysages des MRC de La Côte-de-Beaupré, de Charlevoix et de Charlevoix-Est)

Laurent Lampron

Directeur général

Montmagny, le 4 décembre 2013. - La Conférence régionale des élu(e)s de la Chaudière-Appalaches (CRÉ) a réuni à Scott, le 29 novembre 2013, plus de 80 intervenants en provenance des organismes et ministères, des milieux touristique, agroalimentaire, des ressources naturelles, du patrimoine et de la culture, du développement socioéconomique, de l'éducation et du milieu municipal, en journée de réflexion sur les paysages de la Chaudière-Appalaches. Cette activité régionale, organisée en collaboration avec Ruralys, s'inscrivait dans la foulée d'un premier exercice de concertation sur la caractérisation des paysages réalisé entre septembre 2011 et juillet 2013.

« Pour préserver et mettre en valeur les paysages de la région de la Chaudière-Appalaches, il apparaissait essentiel que tous les acteurs du territoire concernés par la ressource paysagère s'approprient les résultats de l'étude initiée par Ruralys « Les paysages de la Chaudière-Appalaches : vers la connaissance et la mise en valeur", a mentionné le président de la CRÉ, monsieur Maurice Sénécal.

Cette fine lecture du territoire, acquise grâce à l'Étude, devient un outil de développement stratégique lorsque vient le temps de prendre des décisions en matière d'aménagement et de gestion intégrée du territoire. De plus, elle permet de susciter l'intérêt du milieu pour les grands ensembles paysagers de la région. Or, cet exercice de réflexion, faite à partir des recommandations proposées par l'Étude, est venu alimenter les échanges tout au long de la journée, et ce, en vue de cibler des pistes d'actions et des outils à mettre en place pour en assurer la mise en valeur des paysages en Chaudière-Appalaches.

Par ailleurs, les diverses conférences ont rappelé l'importance du paysage à titre de ressource touristique, économique et culturelle. Outre la présentation de l'Étude par mesdames Dominique Lalande, directrice générale, et Catherine Plante, géographe et chargée de projet de Ruralys, Mme Françoise Roy, aménagiste et chargée de projet à la Table de concertation des paysages des MRC de La Côte-de-Beaupré, de Charlevoix et de Charlevoix-Est est venue présenter l'expérience paysagère vécue sur la rive nord.

Parmi les autres conférenciers figuraient également messieurs Pierre-André Corriveau, conseiller en développement culturel, au ministère de la Culture et des Communications - Direction régionale de la Chaudière-Appalaches et M. Jacques Régnier, directeur général de la Fondation Rues principales. Ces derniers ont respectivement discouru sur les paysages culturels patrimoniaux, la démarche et les outils de protection ainsi que sur les effets significatifs d'une démarche de revitalisation et son effet sur le paysage.

La prise en compte des paysages étant un aspect important lors de l'élaboration d'un document de planification territoriale, la CRÉ, à la veille d'une démarche de planification quinquennale en Chaudière-Appalaches, souhaitait sensibiliser les intervenants du milieu sur la ressource paysagère.

À propos de la CRÉ

Rappelons que la CRÉ constitue l'interlocuteur privilégié du gouvernement du Québec en matière de développement régional en Chaudière-Appalaches. Elle a principalement pour mandat d'encourager le développement régional, de favoriser la concertation des partenaires régionaux et de donner, le cas échéant, des avis au gouvernement.

Sylvie Fortin

Conseillère en communication
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