Jude Bonneau à l'intérieur de son magasin à L'Islet.
Diane Gendron-L'Oie blanche
Le Marché Tradition de L'Islet a de nouveaux propriétaires depuis quelques jours. Jude Bonneau et son fils Michel viennent en effet d'acquérir ce magasin d'alimentation qui appartenait auparavant à Richard Guimond. Ce dernier l'a opéré pendant 11 ans.
Jude Bonneau connaît bien le domaine puisqu'il a fait carrière principalement dans ce secteur d'activité. Les Magnymontois se rappelleront sans doute à juste titre du directeur général du Magasin Coop IGA qui a occupé ce poste durant 12 ans. D'importants projets d'agrandissement et d'amélioration, ayant notamment permis à la coopérative de récupérer le gros des fuites commerciales, se sont concrétisés sous son administration. «J'ai toujours aimé faire progresser les commerces dans lesquels j'ai travaillé» dit-il.
Son désir de relever un nouveau défi l'a conduit à L'Islet aux commandes d'une entreprise qui emploie 50 personnes. En faisant l'acquisition du magasin, il a également négocié une nouvelle entente à long terme avec le fournisseur Sobey's qui détient la bannière Tradition. Plus de 25 magasins d'alimentation sont affiliés à cette bannière au Québec, note l'épicier.
Dans l'immédiat, les nouveaux propriétaires ne comptent pas agrandir le commerce qui dispose d'une surface de vente de 10 000 pieds carrés sur une superficie totale de 15 000 pieds carrés. Cependant, à moyen terme, ils projettent effectuer certaines améliorations intérieures.
Stationnement de l'église
Profitant de l'opportunité offerte par la vente de l'église Sacré-cur (la première dans le diocèse), Michel Bonneau a acquis la bâtisse et le site pour une somme de 50 000 $. De la sorte, les nouveaux propriétaires veulent s'assurer que la clientèle du Marché Tradition puisse continuer d'utiliser le stationnement de l'église. «C'est une décision stratégique», a expliqué Jude Bonneau, désireux d'éviter l'installation d'une éventuelle concurrence.
Il n'est pas question de démolir l'église pour l'instant. En effet, on ne ferme pas la porte à un changement de vocation du bâtiment, laisse entendre M. Bonneau.
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