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L'Ancre sans fil : Lutter contre la stigmatisation

Capture d'écran | L'Ancre

L'ANCRE encourage les jeunes à se reconnaître dans les histoires partagées sur le site web crée spécialement pour le projet : lancresansfiltre.org et à entamer des discussions ouvertes sur ces problématiques, favorisant ainsi une plus grande acceptation de leur réalité de jeunes aidants et une meilleure compréhension des troubles de santé mentale chez leurs proches, que ce soit la famille, les amis ou les collègues.

En plus du site web dédié au projet, les intervenantes jeunesse de l’Ancre utiliseront les réseaux sociaux, tels que TikTok et Instagram, pour sensibiliser et rejoindre les jeunes proches aidants là où ils sont dans l’univers numérique. Ces plateformes permettent à l'organisme d'avoir un accès illimité à la jeunesse et de susciter des retombées positives en termes de sensibilisation.

Des projets similaires, comme celui annoncé jeudi dernier à Montmagny, ont déjà cours dans d’autres régions du Québec.

Pour tout le Québec, le financement provient d’une enveloppe annuelle du ministère de la Santé et des Services sociaux à la hauteur de 1,5 M$. Il découle du Plan d’action en santé mentale du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant. Le budget global est 2 M$. Il est comblé jusqu’en 2026 par l’entremise des budgets alloués via le programme d’aide aux proches aidants et d’une contribution de la Fédération des médecins spécialistes du Québec. Après, les budgets de fonctionnement proviendront à chacun des organismes d’aide aux personnes proches aidantes par l’entremise de leur budget de fonctionnement versé par le Programme de soutien aux organismes communautaires, le PSOC.

Aider sans filtre bénéficie également d'un partenariat avec des organismes de recherche qui soutiendront les associations, comme L’Ancre, dans le développement d'approches et d'outils spécifiques aux jeunes.

L'année dernière, plus de 1 200 jeunes au Québec ont bénéficié du soutien du projet, comparé à quelques dizaines auparavant. Les résultats encourageants et la demande croissante démontrent l'importance de ce projet pour combler le manque de services pour les jeunes personnes proches aidantes en santé mentale, tout en favorisant leur bien-être et leur intégration sociale.

La parole de la fin revient à Anaïs Ganache, agente de sensibilisation au projet Aider sans filtre Montmagny-L’Islet et je la cite :
« Aider se fait sans jugement. Soutenir se fait sans filtre ».

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