Mario Beaulieu, chef du Bloc Québécois
Rien ne va plus au sein du Bloc Québécois dans la belle province et la crise touche maintenant la région.
En effet, après les départs fracassants du député d'Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia Jean-François Fortin et du député de Richmond-Arthabaska André Bellavance ainsi que de la sortie récente du fondateur du parti Lucien Bouchard rappelant que le Bloc Québécois était un «One shot deal», voilà que les associations bloquistes de l'est du Québec menacent de démissionner si ce n'est pas déjà fait pour certaines.
Selon une enquête du quotidien Le Soleil, il n'y aurait plus d'exécutif dans Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine et celui de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques s'apprêterait à abandonner le navire.
Appelé par notre service de nouvelles à commenter la situation, le président de l'association bloquiste de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Paul-André Bastille n'a pas démenti être plus près de la porte de sortie que de celle de l'entrée, toutefois, ce dernier n'attribue pas cette tendance exclusivement au leadership de Mario Beaulieu.
Sa réflexion touche davantage l'ensemble du mouvement souverainiste.
Monsieur Bastille soutient à la lumière des derniers résultats électoraux où le Parti Québécois a connu un seuil historique, être complètement découragé de voir le peuple québécois se complaire d'être une minorité en voie de disparition.
Lui qui est un ancien professeur de secondaire, s'est servi de son expérience professionnelle afin de faire comprendre son idée.
«Tu as beau vouloir pour l'élève et tenter de le motiver du mieux que tu le peux, néanmoins si ce dernier ne veut rien savoir et ne voit pas le bien-fondé de tes efforts et n'a pas la motivation nécessaire afin de réussir, tu ne peux le faire à sa place. Ça fait plus de quarante ans que je milite pour l'indépendance du Québec, voilà ou j'en suis rendu avec la souveraineté ».
Il ajoute que le cynisme des jeunes combiné à la société individualiste d'aujourd'hui n'aide pas non plus la cause souverainiste.
Bien qu'il reste encore un indépendantiste dans l'âme, Paul-André Bastille espère malgré tout voir un jour le Québec joindre le concert des nations, toutefois il ne croit pas que l'actuel chef du Bloc Mario Beaulieu, soit l'homme de la situation.
«Comme effet rassembleur, on repassera », de déclarer ce dernier.
En effet, après les départs fracassants du député d'Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia Jean-François Fortin et du député de Richmond-Arthabaska André Bellavance ainsi que de la sortie récente du fondateur du parti Lucien Bouchard rappelant que le Bloc Québécois était un «One shot deal», voilà que les associations bloquistes de l'est du Québec menacent de démissionner si ce n'est pas déjà fait pour certaines.
Selon une enquête du quotidien Le Soleil, il n'y aurait plus d'exécutif dans Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine et celui de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques s'apprêterait à abandonner le navire.
Appelé par notre service de nouvelles à commenter la situation, le président de l'association bloquiste de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Paul-André Bastille n'a pas démenti être plus près de la porte de sortie que de celle de l'entrée, toutefois, ce dernier n'attribue pas cette tendance exclusivement au leadership de Mario Beaulieu.
Sa réflexion touche davantage l'ensemble du mouvement souverainiste.
Monsieur Bastille soutient à la lumière des derniers résultats électoraux où le Parti Québécois a connu un seuil historique, être complètement découragé de voir le peuple québécois se complaire d'être une minorité en voie de disparition.
Lui qui est un ancien professeur de secondaire, s'est servi de son expérience professionnelle afin de faire comprendre son idée.
«Tu as beau vouloir pour l'élève et tenter de le motiver du mieux que tu le peux, néanmoins si ce dernier ne veut rien savoir et ne voit pas le bien-fondé de tes efforts et n'a pas la motivation nécessaire afin de réussir, tu ne peux le faire à sa place. Ça fait plus de quarante ans que je milite pour l'indépendance du Québec, voilà ou j'en suis rendu avec la souveraineté ».
Il ajoute que le cynisme des jeunes combiné à la société individualiste d'aujourd'hui n'aide pas non plus la cause souverainiste.
Bien qu'il reste encore un indépendantiste dans l'âme, Paul-André Bastille espère malgré tout voir un jour le Québec joindre le concert des nations, toutefois il ne croit pas que l'actuel chef du Bloc Mario Beaulieu, soit l'homme de la situation.
«Comme effet rassembleur, on repassera », de déclarer ce dernier.
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