Dans un communiqué de presse envoyé lundi aux médias locaux, l’Association du Parti conservateur s’inquiète de l’état de l’économie québécoise en lien avec la gestion de la pandémie du gouvernement Legault.
Voici le communiqué en question :
Alors que le gouvernement Legault continue d’avancer avec un autoritarisme aveugle combiné à un festival d’incohérences pour faire face à la COVID-19, force est de constater que l’économie québécoise se porte de plus en plus mal.
L’Association du Parti conservateur du Québec de la circonscription de Côte-du-Sud s’inquiète ainsi fortement de la santé des PME qui risquent de payer le prix ultime en raison des politiques sanitaires sans fin et souvent sans appui scientifique du gouvernement Legault.
Des programmes qui auront une fin
En début de crise, les programmes d’aide financière offerts par le gouvernement provincial et fédéral ont bel et bien été cruciaux afin de garder à flot l’économie québécoise et ainsi éviter des faillites à court terme, mais après presque deux ans de crise où les mêmes programmes ne sont plus là ou bien sur le point de se terminer, l’endettement, quant à lui, demeure, et même, s’alourdit.
C’est du moins ce qu’a rapporté la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) la fin de semaine dernière en annonçant qu’une PME sur quatre au Québec fermerait définitivement ses portes d’ici la fin de l’année 2022 si, bien entendu, les fermetures, le couvre-feu et les autres mesures sanitaires se poursuivent.
Ce constat est partagé par l’Association du Parti conservateur du Québec de Côte-du-Sud :
« C’est vraiment scandaleux et ça fait réellement peur, sachant que les PME sont la colonne vertébrale de l’économie du Québec. En perdre le quart serait un désastre économique sans précédent. Déjà que la CAQ continue avec son couvre-feu et ses fermetures le dimanche comme si cela n’avait aucun effet négatif sur la vie économique des propriétaires et entrepreneurs. Quel est l’avenir de l’entrepreneuriat au Québec ? Pensez-vous vraiment qu’un jeune voudra se lancer en affaire dans un tel contexte ? Oubliez ça ! », a exprimé avec passion le président de l’association locale, monsieur Joey Aubé qui rappelle que 40 % des restaurants du Québec risquent aussi la fermeture en 2022, si un coup de barre n’est rapidement pas donné.
Une industrie acéricole éprouvée
N'oublions pas que la même situation est arrivée aux érablières et cabanes à sucre québécoises au cours des deux dernières années. En effet, en décembre 2020, on apprenait par la voie des médias que le quart des érablières était définitivement fermé.
Plus d'un an plus tard, soit en février 2021, on annonçait que le 75 % restant risquait également de subir le même sort. En ce mois de janvier 2022, combien en reste-t-il ?
« Ce ne sont pas juste des entreprises comme les autres, car nos cabanes à sucre comptent parmi nos symboles identitaires, culturels et nationaux ! Nous ne pouvons pas continuer comme cela. On prétend sauver des vies par l'entremise des mesures sanitaires restrictives et la vaccination, mais, finalement, même si nous passons à travers cette crise, que restera-t-il de notre Québec bien aimé ? Quel espoir restera-t-il à la population pour l'avenir si, même après cette crise, nous continuons notre descente dans la misère ? », a conclu M. Aubé.
Le Parti conservateur du Québec tient donc, en ces temps difficiles, à assurer de nouveau son appui et son aide vis-à-vis des PME québécoises.
L'association rappelle que des propositions économiques ont été votées lors du dernier congrès du PCQ concernant la réduction des taux d'imposition de 20 % à 18 % et de 15 % à 13 % ainsi que pour un crédit d'impôt aux travailleurs d'expériences afin d'aider à la réduction de la pénurie de main-d'œuvre.
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