Lors d'une rencontre tenue le 12 février dernier, le député provincial de Côte-du-Sud, monsieur Norbert Morin, a pris l'engagement de rencontrer, d'ici la fin mars 2016, le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, monsieur Pierre Paradis, ainsi que les auteurs d'un mémoire quant à l'avenir de l'Institut de technologie agroalimentaire.
La rencontre de la semaine dernière avait pour objectif d'exposer concrètement les inquiétudes et les attentes de la communauté kamouraskoise face à l'avenir de l'Institut. Malgré les efforts déployés par monsieur Morin pour faire avancer le dossier, depuis le dépôt du mémoire en maris dernier, les auteurs sont toujours en attente d'un suivi.
Grâce à la présence de trois centres collégiaux de transfert technologique (Solutions Novika, Optech et Biopterre), du Centre de développement bioalimentaire du Québec, du Centre d'expertise en production ovine du Québec et de la Ferme-École Lapokita, La Pocatière est reconnue comme un lieu de production et de diffusion de connaissances pratiques qui appui l'essor des entreprises local. Voilà pourquoi, depuis 2014, de nombreux acteurs du milieu sont préoccupés par l'avenir de l'Institut.
Tous sont d'avis qu'il faut agir rapidement dans ce dossier et qu'une rencontre avec le ministre Paradis est inévitable. Ils désirent, de cette manière, s'assurer que les intérêts et les enjeux locaux seront pris en considération lors de l'élaboration des mesures retenues pour concrétiser les recommandations du mémoire. Ils insistent particulièrement sur les enjeux économiques en cause et rappellent que de nombreux projets innovants ont été réalisés par les centres de transfert technologique en lien avec l'Institut.
D'ici la tenue de la rencontre avec le ministre Paradis, les intervenants, tant politiques qu'économiques, se sont dits prêts à collaborer et à s'impliquer activement dans toutes les démarches qui favoriseront l'avancement de ce dossier.