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L'église de Notre-Dame-du-Rosaire vendue à un privé et convertie en centre d'art

Diane Gendron

Une colonie de statues a envahi l’intérieur de l’église de Notre-Dame-du-Rosaire sous l’impulsion du nouveau propriétaire des lieux, l’artiste Jean-Marc Mathieu Lajoie, qui projette transformer l’ancien temple en centre d’art.

En entrant dans l’ancien temple, le spectacle est saisissant.

Quelque 500 statues et ornements jonchent la nef et le cœur, apportées graduellement de Québec depuis plusieurs mois.

S’intéressant à l’iconographie religieuse, Jean-Marc Mathieu Lajoie a commencé à accumuler les statues il y a dix ans, en fréquentant les encans et en furetant dans les boutiques des antiquaires.

Son plus gros lot provient de la chapelle des sœurs Franciscaines de Marie à Québec, qui a servi à l’exposition La chute des anges présentée il y a quelques années, l’artiste souhaite monter cette exposition à Notre-Dame-du-Rosaire avec comme pièce maîtresse une partie du dôme de la chapelle. 

 

Retour aux sources

L’acquéreur avoue qu’il a un coup de cœur pour cette église. Il la connaît depuis son enfance. En effet, M. Mathieu Lavoie a vécu dans la région, plus précisément à Sainte-Lucie-de-Beauregard. Il s’agit donc d’un retour aux sources pour cet artiste qui a exposé ses casse-têtes géants (une autre de ses passions) au Québec, mais aussi à l’étranger.

Joie et tristesse

Le contrat entre le conseil de fabrique et l’acquéreur a été signé le 9 décembre à Québec. Une vente symbolique au montant de 1$, mais qui enlève le fardeau des charges à la petite communauté paroissiale. «M. Mathieu-Lajoie est le seul à avoir déposé une offre pour l’église», mentionne le président de la fabrique, Jean-Pierre Després, qui avoue ressentir de la tristesse en cette étape finale même s’il est soulagé de clore le dossier. Rappelons que l’église avait été mise en vente en 2014, à l’issue de cinq ans de démarches et de consultations.
 
 

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