En effet, une séance extraordinaire du conseil municipal de la Ville de La Pocatière a eu lieu le lundi 25 août 2014 et n'avait qu'un seul point de discussion à l'ordre du jour soit; Insalubrité et nuisances concernant la propriété située au 600, 1re rue Poiré, à La Pocatière.
« Puisque les débris, animaux morts et autres matières malsaines et nuisibles qui se trouvent sur les lieux n'ont pas été ramassés depuis l'incendie du 11 août dernier qui a détruit l'édifice et suite aux très nombreuses plaintes reçues par les élus en regard de l'état désolant des lieux et des odeurs pestilentielles qui s'en dégagent, la Ville se doit de poser les actions qui s'imposent afin que disparaissent les causes d'insalubrité et les nuisances. » d'expliquer le maire Sylvain Hudon.
Mentionnons que l'édifice érigé au coin de la 1ere rue et de la 6e avenue a du être écrasé lors du sinistre pour des fins de sécurité incendie et publique et est la propriété de 9252-8702 Québec inc. non-couvert par une assurance incendie. Pour sa part, le commerce était opéré par une société en nom collectif (s.e.n.c.) connue sous le nom de L'Espace animalier 2e Vie, dont les associées sont Mme Sandy Gwilliam et Mme Audrey Chouinard.
Sur ce point, madame Chouinard a contactée notre service de nouvelles et a tenue à apporter la précision suivante ; « J'étais effectivement l'associée de l'animalerie avec Sandy Gwilliam qui est la propriétaire de l'immeuble et je n'ai aucun lien avec elle et sa propriété, excepté d'en avoir été la locataire. Je ne suis aucunement responsable du comportement de Sandy Gwilliam et ni responsable de ses affaires concernant l'édifice. Je ne veux pas que mon nom et ma réputation soient entachées par ces histoires qui ne me regardent pas! »
Ainsi, suite à une liste de considérations qui reconnaît et obligent à l'urgence d'agir en vertu de la Loi sur les compétences municipales et des règlements applicables, l'adoption d'une résolution acceptée à l'unanimité des membres du conseil présents, légitime l'émission d'une mise en demeure qui a été signifiée au propriétaire, le 25 août 2014, afin de remédier à la situation dans les 48 heures de la signification en vertu du règlement et les articles s'y rattachant, concernant les nuisances de la Ville de La Pocatière.
Le procès-verbal expose les détails et le mandat confié à Me René Chamard, avocat. Ces recours judiciaires sont nécessaires pour que les travaux requis soient effectués dans les plus brefs délais par les propriétaires, sans quoi, l'avocat doit obtenir les autorisations pour que soient exécutés les travaux d'assainissement et dans cette éventualité que la Ville de La Pocatière reçoive l'engagement des propriétaires de l'immeuble et du commerce à rembourser à la Ville toutes les sommes que cette dernière aura déboursées pour ces travaux.
La dépense pour ces travaux sera payable à même le surplus libre de la Ville. M. Sylvain Hudon, maire, et M. Daniel Chabot, directeur général, sont autorisés au besoin à signer, pour et au nom de la Ville de La Pocatière, tout document utile ou nécessaire pour donner suite à la résolution.
L'enquête menée par cmatv.ca a permis d'apprendre que pour l'année 2014, de manière cumulée, l'emplacement générait une taxation municipale représentant un peu plus de 11 000$ et que la Commission scolaire de Kamouraska Rivière-du-Loup pouvait espérer une entrée monétaire de près de 1 600$ en revenu de taxes. Dans un contexte de contraintes budgétaires et face aux sensibilités rattachées à ce dossier, il est permis de croire que tous les efforts soient faits pour favoriser rapidement l'atteinte de solutions acceptables par les parties concernées afin de permettre la construction d'un nouvel édifice sur ce site stratégique.