Geneviève Caron
Attachée de presse de M. Jean-Guy Desrosiers
Montmagny, le 21 octobre 2013 - En campagne électorale, quand on n'a pas de vision autre que de critiquer l'administration en place, il nous reste à étaler des chiffres spectaculaires sur la place publique. Cette technique comporte cependant un risque : si on sort des chiffres erronés, on confond les citoyens. La vérité, c'est que le compte de taxes municipales est plus élevé à Ste-Marie-de-Beauce qu'à Montmagny.
Pour une maison évaluée à 192 400 $, le compte de taxes d'un citoyen de Ste-Marie s'élève à 2 885,78 $. À Montmagny, pour une maison évaluée exactement au même montant, un propriétaire paie 2 836,02 $. Le taux de taxation résidentiel de la municipalité beauceronne est de 1,1035 $ par 100 $ d'évaluation foncière alors qu'à Montmagny, il est de 1,0656 $, c'est-à-dire 3,4 % plus bas. Où sont les « 62 % plus élevés » annoncés par Sébastien Clavet? C'est plutôt une facture plus élevée de 49,76 $ qui doit être assumée par le propriétaire de Ste-Marie.
Comparer ce type de données, ce n'est pas un exercice très facile pour les citoyens. Chaque municipalité a un système différent et il faut avoir l'ensemble des données pour se faire une idée claire. Il faut donc faire attention aux comparaisons faciles et aux analyses déficientes. Par contre, lorsqu'on aspire au siège de maire, il faut savoir interpréter la fiscalité municipale et l'expliquer clairement. Comprendre et dire la vérité, c'est une question de respect et c'est la base de la relation qui doit unir un maire à ses concitoyens. L'herbe est peut-être plus verte à Ste-Marie, mais les taxes municipales ne sont pas plus basses. Et la ville que Jean-Guy Desrosiers entend continuer à développer, c'est Montmagny.