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L'incendie d'un édifice à logements à Rivière-Ouelle met ses occupants à la rue et suscite des questions sur le 911

Crédit photo : Patricia Sirois

Un incendie dans un édifice de six logements a eu lieu à Rivière-Ouelle le dimanche 5 octobre en fin d'avant midi. Le bâtiment, soigneusement rénové il y a deux ans par le prioritaire, monsieur Yvanho Caron, est situé au 217, route 132, non loin du Bar laitier la Crème-Rit. L'hypothèse la plus plausible étant à l'origine du sinistre serait attribuable à la friture de pommes de terre sur la cuisinière électrique.

L'immeuble compte quatre appartements au sous-sol, dont un seul est vacant et les deux autres sont à l'étage principal. C'est dans celui situé du côté droit que le feu a pris naissance. Sentant une odeur inhabituelle, monsieur Daniel Michaud, résidant dans un loyer du sous bassement s'est présenté au logement de monsieur Ludger Michaud. Une fenêtre avait éclaté et une dense fumée envahissait tous les lieux et les alentours jusqu'à la rue: « On aurait dit un gros brouillard. On ne voyait rien. Quand on est entrés, M. Hudon était écrasé par terre avec son chat et était figé ben dure. Il semblait avoir eu un malaise. On l'a sorti sur la galerie, puis par la suite, la voisine d'en face l'a recueilli le temps que l'ambulance vienne le chercher pour l'emmener à l'hôpital de La Pocatière. », de nous raconter le sauveteur. Personne d'autre n'a été blessé.

Le service 911 mis en cause.

« J'ai appelé le 911 vers 10h 45, mais la femme n'arrêtait pas de me poser des questions. Je lui ai dit grouillez-vous, ça brûle! Elle m'a dit que ce n'était pas grave et que je devais lui répondre. Après, ça a été long avant que les pompiers arrivent. » de poursuivre M. Michaud.

Plusieurs observateurs se posent de sérieuses questions sur l'efficacité du service 911. Madame Valérie Ouellet, la voisine, qui a abrité temporairement la victime du sinistre confirme le temps d'action : « Le premier camion, la jeep des pompiers est arrivé à 11 h44, » Christian Gagnon, le directeur incendie Kamouraska Ouest a confirmé avec l'un des membres de son équipe, M. Éric Thériault que l'alarme du Paget a été inscrite à 11 h31. Un autre témoin, Mme Patricia Sirois, qui a aussi filmé l'incendie à 11h 45 corrobore les dires. Joint sur l'heure du souper, M. Gagnon a révélé que le délai d'appel aux pompiers a été discuté au retour à la caserne. Le lendemain, lors d'un suivi par cmatv.ca, portant sur le fils des événements dans le temps, M. Gagnon confiait ; « J'ai bien de la misère avec la version de M. Michaud. La nervosité peut avoir joué un rôle sur l'heure donnée. »

Retour sur l'incendie

L'aide d'urgence de la Croix Rouge du Kamouraska est venue rencontrer les sinistrés pour les soutenir dans les 72 premières heures. Ce service collabore avec les affligés par la fourniture de vêtements, de repas et participe parfois à l'hébergement.

Le feu a été maitrisé en environ une heure par les 23 pompiers qui ont pris part aux opérations, incluant une équipe de six hommes provenant de La Pocatière. Grâce à un mur de béton, l'élément destructeur a été limité à un seul logement, mais tout le bâtiment a été affecté par l'eau et la fumée. Le chef pompier croit que l'appartement est une perte totale. En plus du blessé et de mettre à la rue plusieurs personnes, ce triste événement est un dur coup pour Rivière-Ouelle qui ne compte pas un grand nombre de logements locatifs.

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