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« L'ITA, campus La Pocatière est là pour rester! » déclare Norbert Morin

Courtoisie
ITA, Campus La Pocatière

Mercredi matin, sur les ondes radiophoniques à La Pocatière, le député de Côte-du-Sud a fait le point sur la situation concernant l'Institut de technologie agroalimentaire, l'ITA, campus de La Pocatière. L'affirmation est ferme : « L'ITA, campus La Pocatière est là pour rester! ».

Dans les derniers jours, le député a eu une réunion avec le ministre Laurent Lessard qui assume les fonctions de ministre à la fois pour le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports et celles de ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) depuis six mois, étant venu temporairement en relève de Pierre Paradis le 25 janvier. Fait à noter, l'ITA relève du MAPAQ et non du ministère de l'éducation tels que les Cégeps. Monsieur Morin qualifie l'échange de « discussions assez viriles »

Lors de la rencontre, les deux politiciens ont établit que les inquiétudes sur le maintien en fonction des services éducatifs dispensés à La Pocatière provenaient des intérims successifs des dernières années à la direction générale de l'établissement. Le ministre s'est engagé à rassurer le milieu en déclarant au député : «Je regarde ça et je te reviens le plus vite possible. »

Par le passé, le député avait jonglé avec l'idée que l'institution soit gérée par une structure autonome autre que le MAPAQ, mais l'entrevue a confirmé que cette option ne fait plus partie des schémas envisageables. Du même souffle, le député affirme : « La Pocatière est capable de faire compétition à n'importe qui (…) on est capable de contrôler notre campus de façon autonome. Il faut arrêter les rumeurs de fermeture. » Une fusion avec le Cégep de La Pocatière n'est toutefois pas considéré malgré que l'élu de Côte-du-Sud considère d'un bon œil les ententes inter-établissements. Il poursuit : « Depuis deux ans, les inscriptions vont bon train. L'ITA offre des spécialisations uniques au Québec. L'arrivée du Bio a positivement changé l'approche.»

Le député dit attendre impatiemment la rentrée parlementaire de septembre pour relancer ce dossier auprès de ses collègues de l'Assemblée Nationale.
 

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