Les administrateurs du Journal L'Oie Blanche et le propriétaire de Les Presses de Fleuve de Montmagny, Jean Laberge, ont conclu une entente de trois ans, sécurisant ainsi une trentaine d'emplois. Le journal local hebdomadaire sera donc imprimé sur l'avenue de la Cour à Montmagny. L'entente, dont les détails n'ont pas été dévoilés, stipule également que les infographistes des Presses du Fleuve travailleront l'aspect visuel du journal. L'impression et l'infographie du Journal L'Oie Blanche représentent près de 20% du chiffre d'affaires annuel de l'imprimeur depuis 2005.
De récents changements dans le monde des médias (voir autre texte) ont amené les dirigeants de la coopérative à comparer les prix de l'industrie. Ce magasinage a permis de mettre en lumière qu'il pouvait être possible de réaliser des économies, mais non sans impact sur la communauté locale.
Au cur du différend entre les deux parties, la facture hebdomadaire d'encartage des pages des éditions dépassant les 40 pages. "On a travaillé pendant ces trois semaines à trouver des solutions. On a une presse chez nous, dans notre ville. On était tous d'accord pour conserver les emplois. Mais comme administrateurs, il faut que notre coopérative performe. Il fallait négocier et c'est ce qu'on a fait", raconte le président du conseil d'administration du Journal L'Oie Blanche, Gilles Hudon.
"C'est un bon dénouement. On est des gens de la région. Quand j'ai repris l'entreprise, c'était pour préserver les emplois. On peut faire encore un bon bout de chemin ensemble", affirme le propriétaire de l'imprimerie, Jean Laberge. Le dernier imprimeur indépendant à l'est de Québec profitera de l'occasion pour moderniser ses installations.
Le directeur général de L'Oie Blanche, Yannick Patelli, qui quitte les reines du journal dans quelques semaines, s'est dit très heureux du dénouement et de l'entente entre les presses et le journal : « je suis heureux de voir que ce que le journal a initié dans le développement économique régional se poursuivra pour les trois prochaines années. Je pars donc serein et confiant pour le maintien du dynamisme magnymontois et des emplois qui s'y rattachent».
L'industrie des médias imprimés en changement
Mars 2013: Une entente tripartite entre Québécor Médias, le Journal L'Oie Blanche et les Presses du Fleuve, qui était alors une coopérative de travailleurs, permet au journal de mettre la main sur l'hebdomadaire compétiteur Le Peuple Côte-Sud, propriété de Québécor Médias. Québécor octroie un contrat de près de 1 million de dollars pour la publication de quelques-uns de ses hebdomadaires. Le conseil d'administration du Journal L'Oie Blanche annonce qu'il cesse la publication de l'hebdomadaire Le Peuple Côte-Sud. L'Oie Blanche est désormais distribuée dans la Sac Plus.
Avril 2013: Le Journal L'Oie Blanche absorbe le mensuel économique Informe Affaires et agrandit son territoire vers le Kamouraska. 32 942 copies seront dorénavant distribuées.
Juillet 2013: Les Presses du Fleuve sont en faillite. L'Industriel magnymontois Jean Laberge récupère l'entreprise. Une nouvelle entente devra être négociée avec Québécor.
Septembre 2013: le journal coopératif hebdomadaire du Kamouraska, Le Placoteux, riposte à l'arrivé de L'Oie Blanche sur son territoire en publiant une édition Montmagny/L'Islet distribuée à 13000 copies. Ce journal est imprimé chez TC Médias.
Décembre 2013: Transcontinental Médias (TC Médias) achète 74 journaux hebdomadaires québécois appartenant à Sun Média, filiale de Québécor.
Janvier 2014: Québécor annonce qu'il cessera la distribution du Sac Plus partout dans la province. Le conseil d'administration du Journal L'Oie Blanche prend entente avec TC Médias, propriétaire du Publi Sac. L'Oie Blanche est de retour dans le Publisac le 29 janvier 2014.
Février 2014: Le conseil d'administration du Journal L'Oie Blanche conclut en entente du trois ans avec le propriétaire des Presses du Fleuve, Jean Laberge.
De récents changements dans le monde des médias (voir autre texte) ont amené les dirigeants de la coopérative à comparer les prix de l'industrie. Ce magasinage a permis de mettre en lumière qu'il pouvait être possible de réaliser des économies, mais non sans impact sur la communauté locale.
Au cur du différend entre les deux parties, la facture hebdomadaire d'encartage des pages des éditions dépassant les 40 pages. "On a travaillé pendant ces trois semaines à trouver des solutions. On a une presse chez nous, dans notre ville. On était tous d'accord pour conserver les emplois. Mais comme administrateurs, il faut que notre coopérative performe. Il fallait négocier et c'est ce qu'on a fait", raconte le président du conseil d'administration du Journal L'Oie Blanche, Gilles Hudon.
"C'est un bon dénouement. On est des gens de la région. Quand j'ai repris l'entreprise, c'était pour préserver les emplois. On peut faire encore un bon bout de chemin ensemble", affirme le propriétaire de l'imprimerie, Jean Laberge. Le dernier imprimeur indépendant à l'est de Québec profitera de l'occasion pour moderniser ses installations.
Le directeur général de L'Oie Blanche, Yannick Patelli, qui quitte les reines du journal dans quelques semaines, s'est dit très heureux du dénouement et de l'entente entre les presses et le journal : « je suis heureux de voir que ce que le journal a initié dans le développement économique régional se poursuivra pour les trois prochaines années. Je pars donc serein et confiant pour le maintien du dynamisme magnymontois et des emplois qui s'y rattachent».
L'industrie des médias imprimés en changement
Mars 2013: Une entente tripartite entre Québécor Médias, le Journal L'Oie Blanche et les Presses du Fleuve, qui était alors une coopérative de travailleurs, permet au journal de mettre la main sur l'hebdomadaire compétiteur Le Peuple Côte-Sud, propriété de Québécor Médias. Québécor octroie un contrat de près de 1 million de dollars pour la publication de quelques-uns de ses hebdomadaires. Le conseil d'administration du Journal L'Oie Blanche annonce qu'il cesse la publication de l'hebdomadaire Le Peuple Côte-Sud. L'Oie Blanche est désormais distribuée dans la Sac Plus.
Avril 2013: Le Journal L'Oie Blanche absorbe le mensuel économique Informe Affaires et agrandit son territoire vers le Kamouraska. 32 942 copies seront dorénavant distribuées.
Juillet 2013: Les Presses du Fleuve sont en faillite. L'Industriel magnymontois Jean Laberge récupère l'entreprise. Une nouvelle entente devra être négociée avec Québécor.
Septembre 2013: le journal coopératif hebdomadaire du Kamouraska, Le Placoteux, riposte à l'arrivé de L'Oie Blanche sur son territoire en publiant une édition Montmagny/L'Islet distribuée à 13000 copies. Ce journal est imprimé chez TC Médias.
Décembre 2013: Transcontinental Médias (TC Médias) achète 74 journaux hebdomadaires québécois appartenant à Sun Média, filiale de Québécor.
Janvier 2014: Québécor annonce qu'il cessera la distribution du Sac Plus partout dans la province. Le conseil d'administration du Journal L'Oie Blanche prend entente avec TC Médias, propriétaire du Publi Sac. L'Oie Blanche est de retour dans le Publisac le 29 janvier 2014.
Février 2014: Le conseil d'administration du Journal L'Oie Blanche conclut en entente du trois ans avec le propriétaire des Presses du Fleuve, Jean Laberge.
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