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L?OPPOSITION OFFICIELLE DÉFEND LES TRAVAILLEURS ET LES ENTREPRENEURS DE L'INDUSTRIE SYLVICOLE ET FORESTIÈRE

SYL
Le porte-parole de l?opposition officielle en matière de Forêt, Faune et Parcs et député de Mégantic, monsieur Ghislain Bolduc, le député de Rivière-du-Loup?Témiscouata, monsieur Jean D?Amour, la députée de Laviolette, madame Julie Boulet, la députée de Richmond, madame Karine Vallières, et la députée de Gatineau, madame Stéphanie Vallée, ont uni leurs voix à l?Assemblée nationale aujourd?hui pour dénoncer les coupures du gouvernement Marois dans les programmes de soutien aux travailleurs ainsi qu?aux entrepreneurs sylvicoles et forestiers. L?opposition officielle est offusquée de voir que la première ministre, madame Pauline Marois, et sa ministre des Ressources naturelles, madame Martine Ouellet, bafouent les promesses qu?elles ont faites dans les régions.

« Aujourd?hui, près de 200 entrepreneurs et travailleurs forestiers de toutes les régions du Québec sont venus ici, à l?Assemblée nationale, pour entendre la première ministre sur son engagement électoral d?investir 235 M$ pour la mise en place d?un vaste chantier en travaux sylvicoles. Le secteur de la forêt assure 52 000 emplois directs dans l?économie québécoise et a un impact économique majeur dans 140 municipalités du Québec. Tous ces entrepreneurs et ces travailleurs sont insatisfaits et inquiets », a affirmé monsieur Bolduc.

En campagne électorale, la première ministre disait : « Avec un gouvernement du Parti québécois, les entrepreneurs et les travailleurs forestiers auront un allié de taille pour le développement de l?industrie. Nous allons permettre à des milliers de travailleurs sylvicoles de travailler à l?année. » Or, lors d?une rencontre le 15 février dernier avec des gens des associations forestières, le ministère des Ressources naturelles a confirmé que 129,6 M$ seront investis en travaux sylvicoles non commerciaux pour la saison 2013-2014 soit 105,4 M$ de moins que l?engagement initial.

« Pour l?été prochain, nous ne voyons pas un vaste chantier sylvicole, mais plutôt un désert sylvicole. Nous sommes à six semaines du début de la saison et les entreprises sylvicoles ne connaissent pas encore leur budget. Ils savent uniquement qu?il sera coupé de 20 %. Madame Marois, qu?est-ce que vous allez dire aux entrepreneurs de mon comté qui sont ici aujourd?hui? Que doivent-ils répondre à leurs travailleurs qui les appellent tous les jours pour savoir quand et où seront faits les travaux la saison prochaine? Je demande aux députés péquistes et plus spécifiquement aux ministres responsables des régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ce qu?ils comptent faire pour les travailleurs de leur comté? Vont-ils tenir tête à la première ministre? »,  a ajouté monsieur D?Amour.

« Nous avons droit à des coupures de 30 % du budget de débroussaillage, ce qui représente plus de 2 000 pertes d?emplois dans toutes les régions du Québec. Le 20 septembre 2012, la Fédération québécoise des coopératives forestières demandait une rencontre à la ministre pour discuter de la crise budgétaire. Six mois plus tard, ils sont sans nouvelle. Est-ce que c?est ça que la ministre qualifie de ?travailler en collaboration?? Ce qui est le plus étonnant c?est que dans le gouvernement péquiste, il y a deux ministres de l?Abitibi, trois ministres du Saguenay-Lac-Saint-Jean, deux ministres de la Gaspésie, un ministre du Bas-Saint-Laurent et un Whip de la Côte-Nord. Monsieur les ministres, avez-vous oublié que vous êtes d?abord des députés et que vous êtes élus pour défendre ces travailleurs? », a clamé madame Boulet.

« Le Parti québécois veut passer à l'histoire en nous en contant une qui a pour titre : comment une première ministre peut promettre 235 M$ en forêt et, deux mois plus tard, faire une coupe à blanc dans les budgets? Sur le territoire de l?Estrie, nous avons 95 % de forêt privée et à cause de la décision du gouvernement péquiste, sur un budget de 3,5  millions de dollars, il y a 23 % de pertes nettes ce qui représente près de 1 million de dollars. Elle fait vivre du désespoir à nos entrepreneurs et nos travailleurs de l'Estrie », a souligné madame Vallières.

« En Outaouais, nous avons écrit à la ministre Ouellet en janvier et nous attendons toujours des réponses, voire un accusé de réception. En lieu de la manne annoncée en campagne électorale, c'est une ponction de 41 % qui attend l'Agence des forêts privées de l?Outaouais qui doit, de plus, pallier avec des centaines d'hectares de forêt endommagés par la tempête du 21 décembre dernier. Qu'est-ce que la ministre peut répondre à l'Outaouais? Que compte-t-elle faire pour notre région? », a soutenu madame Vallée.

Soulignons que, suite aux questions répétées des députés de l?opposition officielle, madame Marois a finalement accepté de rencontrer les représentants des entrepreneurs et travailleurs forestiers qui étaient présents aujourd?hui à l?Assemblée nationale. Les députés de l?opposition suivront ce dossier de près afin de s?assurer que les régions du Québec et les travailleurs forestiers reçoivent leur juste part.

 

Source : 

Charles Robert

Attaché de presse

Aile parlementaire libérale

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