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L'UPA déplore le manque de support du provincial dans l'industrie bovine

Paul Doyon, président de la Fédération de la Chaudière-Appalaches, Sylvain Bourque, président des Producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud, Bertrand Gagné, président du Syndicat de l'UPA des Appalaches, Paul Vachon, préfet de la MRC des Appalaches, et Marc Turgeon, propriétaire de ferme.

Des représentants du Syndicat de l’Union des producteurs agricoles de la MRC des Appalaches, des Producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud et de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches reprochent au ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, de manquer de vision par rapport à la filière bovine, qui, selon eux, dispose d’un grand potentiel de développement.

« Malgré un marché intéressant ces deux dernières années, la production bovine continue de s’écrouler au Québec. On produisait, il n’y a pas si longtemps, plus de 200 000 bouvillons par année et nous en produisons moins de 100 000 aujourd’hui », a affirmé le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, Paul Doyon.
 

Quant au président des Producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud, Sylvain Bourque, il dénonce le fait que les provinces de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick ont eu droit à des plan de relance, alors qu’au Québec, rien ne se fait pour relancer la production. « Les investissements généraux en agriculture ont diminué de 15 % entre 2014 et 2015, alors que l’Ontario a connu une hausse de 23 % », a mentionné monsieur Bourque.

Ce dernier estime que les producteurs bovins ne sentent pas de support de la part du gouvernement provincial. « Quasiment la totalité des abattoirs ont fermé leurs portes et le gouvernement n’est jamais intervenu pour aider à les maintenir ouverts ou pour valoriser la production bovine. Nous exportons donc plus de 90 % de notre production vivante pour ensuite importer presque entièrement notre viande transformée », a renchéri le président des Producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud.

Paul Doyon demeure convaincu que la filière bovine a un grand potentiel au Québec et dans la région. Selon lui, une région comme Chaudière-Appalaches a tout ce qu’il faut pour la production de viande de bœuf ou encore celle de mouton.

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