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L'UPA rappelle l'importance de la mise en marché collective

Paul Doyon, président de la Fédération de l'UPA de la Chaudière-Appalaches, Michel Cliche, maire de Saint-Joseph, Luc Provençal, préfet de la MRC Robert-Cliche, Michel Maheux, président du Syndicat de l'UPA de Robert-Cliche, David Poulin, propriétaire de la Ferme Davico et Véronique Cyr, administratrice des Producteurs de lait de la Chaudière-Appalaches-Sud.

Des représentants de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches tiennent à rappeler l’importance de la mise en marché collective, entre autres dans la production laitière.

Pour le président de la Fédération, Paul Doyon, même si elle a été critiquée par certains commentateurs et menacée par certains politiciens, la mise en marché collective a permis, en un demi-siècle, de transformer une agriculture de subsistance en véritable moteur économique pour le Québec. « Évidemment, certains économistes de droite détestent la mise en marché collective. Ces gens-là aimeraient bien voir nos producteurs agricoles être exploités comme dans d’autres pays », a mentionné monsieur Doyon.

Pour le président de la Fédération, la mise en marché collective permet de maintenir des fermes à dimension familiale sur l’ensemble du territoire, contrairement au modèle américain où les fermes sont énormes afin d’avoir des conditions de marché plus favorables. « La mise en marché collective permet aux producteurs de se doter d’outils comme la gestion de l’offre, laquelle crée une stabilité hors du commun, tant pour le producteur que pour l’industrie et le consommateur. Les municipalités et les régions profitent ensuite des retombées de cette activité économique », a affirmé monsieur Doyon.

Tout n’est cependant pas rose dans la production laitière depuis quelque temps, alors que depuis deux, la production laitière est devenue un secteur plus difficile. Selon le président de la Fédération, comme le gouvernement fédéral souhaite conserver de bonnes relations commerciales avec les États-Unis, il laisse entrer des concentrés de protéines qui contournent la gestion de l’offre, déstabilisent le secteur et mettent en péril les fermes laitières.

Le président de la Fédération demeure cependant optimiste. Il rappelle que l’industrie laitière a subi plusieurs crises au cours des 50 dernières années. Monsieur Doyon reste convaincu que ces crises se traversent mieux en étant regroupés que si chacun demeurait isolé.

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