C'est mardi en fin d'après-midi au Café Bistro au Coin du Monde à Montmagny et devant de nombreux sympathisants gonflés à bloc que le candidat du Parti conservateur du Québec pour la circonscription de Côte-du-Sud, Frédéric Poulin a présenté sa plateforme électorale en vue de l'élection du 3 octobre prochain.
Décliné en cinq enjeux à la suite de la collecte d'informations recueille sur le terrain au cours des trois derniers mois de précampagne, M. Poulin s'est engagé sur la santé, l'ITAQ, le réseau cellulaire, la pénurie de main-d'œuvre et le Complexe culturel et sportif en santé durable.
Par contre, ce dernier a tout d'abord pris le temps de rappeler à l'auditoire présent certaines des raisons l'ayant poussé à se lancer en politique avec Éric Duhaime, dont la mauvaise gestion de la pandémie par le gouvernement caquiste et les nombreuses mesures sanitaires dites « incohérentes » imposées aux Québécois.
« Il y a eu les masques, symbole suprême de la vertu ! Inutile, voire dangereux au début, il est devenu obligatoire… puis les couvre-feux, les alertes de sécurité nationale sur nos téléphones, les policiers dans les rues, les amendes salées pour ceux qui avaient eu le malheur d'avoir un retour tardif à la maison… Puis le vaccin, celui qui devait nous libérer de toute cette folie. Celui qui ferait en sorte que, finalement, on passerait à autre chose… une dose pour commencer, puis la dose de rappel, la troisième dose et maintenant, on est rendu à une dose aux cinq mois… Le Passeport vaccinal pour avoir le droit d'aller dans les endroits publics, quand ils n'étaient pas fermés… les masques debout au restaurant, mais pas de masque assis… congédier les non-vaccinés pour ensuite les garder par manque d'option… continuons ! », s'est ainsi moqué M. Poulin faisant au final allusion au slogan de la présente campagne électorale de la CAQ.
Ses engagements
Concernant, maintenant, ses engagements en santé, le candidat conservateur a entre autres promis qu'un gouvernement conservateur règlerait définitivement le problème des horaires de faction à Saint-Jean-Port-Joli.
« Il n'est pas normal d'avoir plus de chance de survie à un infarctus à 11 h à Saint-Jean-Port-Joli ou les environs que pour le même patient à 23 h faute d'avoir les budgets nécessaires qui permettent la conversion des horaires à l'heure et assurer la sécurité de toute une population, », a affirmé M. Poulin.
Pour ce qui est de l'ITAQ, le politicien issu de monde agricole a déclaré vouloir faire de l'institut, la « Silicone Valley » de l'agriculture.
« Nous devons travailler avec les fermes de la région pour en faire des laboratoires scolaires et consolider la mission de cette institution. Il n'y a aucun doute, l'école de médecine vétérinaire doit être à La Pocatière ! », s'est exprimé celui qui pourrait devenir – selon certaines discutions de corridor chez les conservateurs québécois – ministre de l'Agriculture sous un gouvernement dirigé par Éric Duhaime, bien que son parti, actuellement, au national, ne récolte que 21 % de l'appui de la population, alors que la CAQ, elle, est en zone majoritaire, avec 38 % des intentions de vote… (voir dernier sondage Mainstreet)
Frédéric Poulin s'est également engagé à réaliser le projet de Complexe culturel et sportif en santé durable, toutefois, le projet doit être au préalable déposé dans le PQI ( Plan québécois des infrastructures ) pour qu'il puisse, ensuite, pousser politiquement ce dossier.
« Il faut obtenir le financement du projet dans le bon programme pour assurer les montants récurrents à son entretien tout en s'assurant d'obtenir une entente de principe pour le volet culturel afin de rendre les dépenses admissibles au cours de l'étape de la conception ».
L'aspirant député a aussi formulé vouloir compléter, sous son mandat, la couverture du réseau cellulaire et internet en Côte-du-Sud avec, bien entendu, la participation des compagnies concernées.
En terminant, M. Poulin a rappelé deux propositions de son parti pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre, soit d'augmenter le crédit d'impôt au prolongement de carrière des travailleurs d'expérience et de diminuer progressivement les taxes sur la masse salariale pour les ramener à la moyenne canadienne.