L'élection fédérale n'est pas pour demain puisqu'en principe elle doit se tenir au début d'octobre. Pourtant, la candidate libérale de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Marie-Josée Normand, est déjà en pré-campagne.
Elle a beau être la fille de son père (Gilbert Normand), l'aspirante en politique active est consciente qu'elle a avantage à se faire connaître dans cette grande circonscription de 63 municipalités.
«Depuis mon investiture en mai 2014, j'essaie d'assurer une présence constante dans le comté» affirme Mme Normand lors d'une entrevue réalisée au bureau du journal L'Oie blanche, le 4 février.
Elle précise d'ailleurs que depuis juillet dernier, elle habite maintenant dans la région, plus précisément à Saint-Aubert.
À l'aube de la quarantaine, cette mère de famille de trois enfants, dont deux jeunes adultes qui habitent à l'extérieur, et une fillette de 7 ans, a un emploi du temps chargé. Outre ses occupations familiales, Mme Normand partage sa vie entre son travail à temps plein de conseillère en sécurité financière et ses préparatifs en vue de la campagne électorale. Le consensus avec son conjoint a été établi depuis le début, ce qui constitue un appui de taille dans cette aventure qui, pour l'instant, la plonge dans l'inconnu.
Parcours atypique
Pourtant, elle ne s'inquiète pas outre mesure, son parcours artistique l'ayant préparé à faire face à l'incertain et à la critique. «Ça m'a permis de mieux me connaître», constate Mme Normand. «J'ai un parcours atypique. Je pense que la vie ça ne fonctionne pas en ligne droite» dit-elle, d'où sa volonté d'explorer une nouvelle direction. «Avec l'équipe Trudeau qui offre une nouvelle proposition de faire de la politique à partir de ce que nous sommes» poursuit Mme Normand. Celle-ci reprenait le message de son chef à savoir que chaque candidat et candidate est la voix des régions à Ottawa, message qu'il a répété le 30 janvier en Beauce.
L'enjeu prioritaire: l'économie
Marie-Josée Normand compte défendre les grands enjeux de la région auprès du gouvernement. Au premier rang figure l'économie. «Il faut miser sur les ressources humaines, créer de l'emploi et retenir la main-d'uvre en région, accentuer la formation en entreprise, travailler de concert avec la communauté, mobiliser le milieu» poursuit notre interlocutrice qui estime que le gouvernement Harper a négligé le secteur manufacturier.
Par les temps qui courent, la sécurité nationale prend le devant de la scène. «C'est clair qu'il faut protéger les Canadiens, c'est un enjeu majeur, mais il existe des ressources pour assurer cette mission. La peur ne doit pas tout motiver» insiste la candidate libérale. La transparence et l'intégrité demeurent essentielles, ajoute Mme Normand.
Ce qui fait «tripper» la candidate dans son expérience, c'est le travail d'équipe. Sa motivation : «quand je pense à mes filles, je veux qu'elles grandissent sans jamais se freiner parce qu'elles sont des femmes», de conclure Marie-Josée Normand.
Vignette: Conformément à son engagement pris au lendemain de son investiture, Marie-Josée Normand, candidate libérale à l'élection fédérale, habite dans la circonscription depuis juillet 2014.
Elle a beau être la fille de son père (Gilbert Normand), l'aspirante en politique active est consciente qu'elle a avantage à se faire connaître dans cette grande circonscription de 63 municipalités.
«Depuis mon investiture en mai 2014, j'essaie d'assurer une présence constante dans le comté» affirme Mme Normand lors d'une entrevue réalisée au bureau du journal L'Oie blanche, le 4 février.
Elle précise d'ailleurs que depuis juillet dernier, elle habite maintenant dans la région, plus précisément à Saint-Aubert.
À l'aube de la quarantaine, cette mère de famille de trois enfants, dont deux jeunes adultes qui habitent à l'extérieur, et une fillette de 7 ans, a un emploi du temps chargé. Outre ses occupations familiales, Mme Normand partage sa vie entre son travail à temps plein de conseillère en sécurité financière et ses préparatifs en vue de la campagne électorale. Le consensus avec son conjoint a été établi depuis le début, ce qui constitue un appui de taille dans cette aventure qui, pour l'instant, la plonge dans l'inconnu.
Parcours atypique
Pourtant, elle ne s'inquiète pas outre mesure, son parcours artistique l'ayant préparé à faire face à l'incertain et à la critique. «Ça m'a permis de mieux me connaître», constate Mme Normand. «J'ai un parcours atypique. Je pense que la vie ça ne fonctionne pas en ligne droite» dit-elle, d'où sa volonté d'explorer une nouvelle direction. «Avec l'équipe Trudeau qui offre une nouvelle proposition de faire de la politique à partir de ce que nous sommes» poursuit Mme Normand. Celle-ci reprenait le message de son chef à savoir que chaque candidat et candidate est la voix des régions à Ottawa, message qu'il a répété le 30 janvier en Beauce.
L'enjeu prioritaire: l'économie
Marie-Josée Normand compte défendre les grands enjeux de la région auprès du gouvernement. Au premier rang figure l'économie. «Il faut miser sur les ressources humaines, créer de l'emploi et retenir la main-d'uvre en région, accentuer la formation en entreprise, travailler de concert avec la communauté, mobiliser le milieu» poursuit notre interlocutrice qui estime que le gouvernement Harper a négligé le secteur manufacturier.
Par les temps qui courent, la sécurité nationale prend le devant de la scène. «C'est clair qu'il faut protéger les Canadiens, c'est un enjeu majeur, mais il existe des ressources pour assurer cette mission. La peur ne doit pas tout motiver» insiste la candidate libérale. La transparence et l'intégrité demeurent essentielles, ajoute Mme Normand.
Ce qui fait «tripper» la candidate dans son expérience, c'est le travail d'équipe. Sa motivation : «quand je pense à mes filles, je veux qu'elles grandissent sans jamais se freiner parce qu'elles sont des femmes», de conclure Marie-Josée Normand.
Vignette: Conformément à son engagement pris au lendemain de son investiture, Marie-Josée Normand, candidate libérale à l'élection fédérale, habite dans la circonscription depuis juillet 2014.
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