L'intelligence artificielle est un ensemble de théories et de techniques visant à réaliser des machines capables de simuler l'intelligence humaine. Et selon le Global AI Index de Tortoise Media, le Québec figure parmi les écosystèmes en intelligence artificielle (IA) les plus dynamiques au monde, où l’ensemble des acteurs travaillent étroitement les uns avec les autres pour faire de l’IA un levier de développement économique et social.
La Coalition Avenir Québec a préparé à propos de ce sujet un cahier de consultation intitulé «Le Québec a l’ère du numérique» qui expose 10 enjeux prioritaires liés à la place du numérique au Québec, et qui servira de base pour amorcer la réflexion. Les membres de la Coalition Avenir Québec sont invitées jusqu’au 5 Février 2024 à soumettre leurs idées novatrices pour le cahier de propositions du prochain Conseil général.
«Depuis plusieurs années, le monde du numérique est en pleine effervescence. Des technologies comme l’intelligence artificielle, les algorithmes ou les réseaux sociaux occupent une place de plus en plus grande dans nos vies. Elles nous permettent d’être plus efficaces et de faire plus avec peu. Elles sont prometteuses à la fois pour notre économie, pour accélérer la transition numérique de l’État et pour réaliser efficacement la transition énergétique. Toutefois, ces technologies numériques comprennent aussi des risques en santé et en éducation, en justice et en cyber sécurité, ainsi que pour notre langue et notre culture.» a mentionné François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec.
Beaucoup de questions ont été soulevées afin de trouver des réponses satisfaisantes, et parmi ces questions figurent : Quels services devraient prioritairement être confiés à l’intelligence artificielle, au public et au privé ? Doit-on investir dans la souveraineté numérique, soit la capacité de l’État d’agir dans le cyberespace et de faire respecter ses règles par les acteurs du monde virtuel ? Doit-on encourager les entreprises à investir davantage dans l’intelligence artificielle pour augmenter leur productivité ? Comment peut-on encourager, auprès des populations plus vulnérables, un meilleur accompagnement dans leurs interactions avec les services automatisés ?
Divers sujets sur l’intelligence artificielle ont été abordé, dont les plus importants sont «Comment on peut protéger les Québécois contre le vol de données et d’identité». Les avancées en IA facilitent du même coup le vol d’identité, notamment grâce à des logiciels qui permettent de recréer des voix ou des visages et de produire des faux très convaincants. En plus des atteintes à la réputation que peuvent engendrer ces contenus, ils aident les fraudeurs à tromper des banques ou des individus pour leur soutirer de l’argent. Il s’agit de tendances qui s’accentueront vraisemblablement, et auxquelles les Québécois doivent être mieux protégés.