La Fédération des chambres de commerce du Québec et la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet demandent au gouvernement du Québec de laisser souffler les entreprises et de retirer la hausse massive des tarifs d’électricité de son projet de réforme de l’énergie.
Dans un article du journal le Soleil du 3 décembre dernier, on estimait que la réduction de la paperasse bureaucratique devrait amener des économies annuelles de près de 200 M$ aux entreprises québécoises. Pour en ajouter, le fardeau administratif des paliers municipaux, provinciaux et fédéraux entraîne des coûts s’élevant à 8,2 GS pour les compagnies de notre région.
« Je rêve d’un jour où le gouvernent en place va se brancher sur la réalité et comprendre que si les entreprises sont submergées de paperasse et que le développement économique des régions n’est pas mis de l’avant, c’est tout le reste qui bat de l’aile dans une économie locale, incluant le moral des gens d’affaires », mentionne la directrice générale de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet, Nancy Dubé.
De plus, la grève des postes gonfle le poste de dépenses dans les entreprises et paralyse ou ralentit considérablement leurs activités dans une période de pointe pour une grande majorité de ces entreprises.
Ce sont plus de 80% des entreprises québécoises et canadiennes qui sont affectés par ce conflit de travail qui se traduira, possiblement, par une perte financière dont plusieurs entreprises ne pourront rattraper.