La Commission scolaire de la Côte-du-Sud (CSCS) refuse de s’engager dans le projet élaboré par le milieu pour éviter la fermeture définitive de l’école de Sainte-Lucie-de-Beauregard.
Trop tard
Deux raisons motivent cette décision. D’abord le délai est beaucoup trop court pour faire une analyse complète des implications d’un tel projet pour la commission scolaire. Le projet a été présenté au conseil des commissaires le 28 novembre, seulement deux jours avant la date limite du 30 novembre, précise Isabelle L’Arrivée-Lavoie, la conseillère en communications de la CSCS.
L’autre obstacle concerne le libellé de la demande qui liait les mains de la CSCS. «Si nous avions donné l’aval rapidement au projet, nous aurions dû nous engager à maintenir l’école ouverte, et ce, même si le nombre d’élèves est inférieur à la présente politique de maintien et de fermeture des petites écoles de la commission scolaire» note Mme L’Arrivée-Lavoie.
Ce faisant, la CSCS aurait dû s’engager à assurer le financement sans avoir eu le temps d’analyser les impacts financiers d’une telle décision.
Rappelons que cette politique établit à 12 élèves, soit 6 au 1er cycle et 6 au deuxième cycle, le seuil minimum pour garder l’école ouverte. Or, cette année, seulement neuf élèves étaient inscrits, ce pourquoi on a opté pour un transfert administratif des élèves à Saint-Fabien-de-Panet.
Il ne reste donc aux parents de Sainte-Lucie-de-Beauregard et de Lac-Frontière que l’espoir d’atteindre le seuil requis pour que les enfants réintègrent leur école.
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