Action jeunesse Côte-Sud a représenté mercredi matin les résultats du portrait sur les habitudes de consommation de drogues et d’alcool chez 1312 jeunes âgés entre 12-17 ans des quatre écoles secondaires des MRC de Montmagny-L’Islet.
Cette étude, réalisée en 2017, s’inscrit dans le cadre du projet Projet de prévention Jeunesse, soutenu par le Ministère de la Sécurité publique.
Elle reproduit celle sur le portrait de consommation des drogues et de l’alcool des jeunes, réalisée en 2011, sur le même territoire.
Elle a permis aussi de récolter des données sur les facteurs de protection que sont les passions et les habitudes de vie.
De façon générale, la mise à jour du portrait confirme que la consommation de drogues (incluant l’alcool) est en diminution constante, et que l’âge de la première consommation est reporté, comparativement aux résultats de 2011.
Les jeunes et l’alcool en 2017
• 55 % des élèves mentionnent avoir pris toute une consommation d’alcool et 28 % quelques gorgées pour y goûter comparativement à 79 % (toute une conso) et 16 % (quelques gorgées) en 2011.
• 39 % des répondants mentionnent avoir eu leur première consommation d’alcool avant leur entrée au secondaire comparativement à 54 % en 2011.
• 9 % des répondants ont commencé une consommation régulière d’alcool avant 15 ans comparativement à 22 % en 2011.
• Le nombre de consommations excessives d’alcool a diminué de 9 % par rapport à 2011, passant de 32 % à 21 %.
• Les principaux motifs de consommation d’alcool par ordre décroissant sont : le plaisir, être avec les autres, le stress et la détresse.
Les jeunes et les drogues en 2017
• 25 % des adolescents ont déjà consommé au moins une drogue comparativement à 34 % en 2011.
• 7 % des consommateurs ont mentionné avoir débuté avant l’âge de 15 ans.
• 82 % des jeunes n’ont jamais consommé de cannabis comparativement à 71 % en 2011.
• Leurs principaux motifs sont : le plaisir, le stress et la détresse.
Les jeunes et les autres substances
• 42 % des jeunes ont déclaré avoir fait usage de la vapoteuse au cours de la dernière année.
• 40 % des jeunes ont consommé au moins une fois par mois une boisson énergisante (sans alcool).
L’étude a permis aussi de questionner les jeunes sur différents facteurs de protection, dont leurs passions et leur réseau de soutien.
Une très forte majorité des élèves ont une passion (87 %), et déclarent avoir au moins une personne significative autre que ses parents qui l’encourage ou à qui faire appel en cas de difficulté (86 %). De plus, une proportion de 94 % des jeunes se sent supportée par au moins un de ses parents.
En conclusion, la combinaison de ces données constitue un début d’explication pour comprendre l’amélioration de la situation à l’égard de la consommation, en plus des différentes campagnes de sensibilisation et ateliers offerts dans les écoles.