Le président du conseil des commissaires de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud, Alain Grenier, dénonce le rapport de l’Institut économique de Montréal (IEDM) qui avance que les commissions scolaires seraient nuisibles à la réussite des élèves.
« L’Institut économique de Montréal est un groupe de pression de droite qui n’a aucune confiance envers les services publics. Il veut les remplacer par le privé, que ce soit au point de vu des hôpitaux ou des écoles. Leur jugement est donc biaisé », nous a d’abord affirmé monsieur Grenier dans un entretien téléphonique.
Selon le président, il n’y a aucun lien entre le taux de participation aux élections scolaires et la réussite des élèves, comme le laisse sous-entendre la rapporte de l’IEDM. Pour lui, le rapport se veut plus une opinion personnelle de la part de Youri Chassin, économiste, directeur de la recherche à l’IEDM et l’homme derrière le rapport. « Ça ne vaut même pas le papier sur lequel c’est écrit », de continuer monsieur Grenier.
Dans les années 1960, le Québec avait l’un des taux de diplomation les plus bas en Amérique du Nord. Les choses ont changé aujourd’hui et, selon Alain Grenier, les commissions scolaires ont eu leur mot à dire dans ce changement.
Il avance que la Commission scolaire de la Côte-du-Sud se situe parmis les quatre meilleures commissions scolaires de la province, avec l’un des taux d’administration les plus bas au Québec, qui, selon lui, est même plus bas que celui des écoles privées.
Pour le président, c’est l’IEDM qui est nuisible et non les commissions scolaires. « Si on abolissait les commissions scolaires, les petites écoles dans nos villages ne pourraient pas survivre », de conclure monsieur Grenier.