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La CSN estime que la CNESST est à la dérive

Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) a commandé une étude auprès de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS).

Cette étude étant terminée, elle a été rendue publique jeudi matin.

Selon la CSN, les résultats arrivent à point puisque nous sommes à la veille d'une vaste réforme des lois en santé et sécurité au travail annoncée par le ministre du Travail, Jean Boulet.

« Il est plus que clair que la CNESST est à la dérive et ne joue plus son rôle qui était à l'origine de sa création, il ya plus de 40 ans. Un coup de barre s'impose afin de faire disparaître le monstre parallèle de judiciarisation qui se nourrit sur les personnes victimes d'accidents de travail et de maladies professionnelles », a affirmé dans un communiqué de presse, Ann Gingras, présidente du conseil central.

Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) est présent dans ce dossier depuis fort longtemps et revendique des modifications sur la base du respect des personnes salariées.

« Au cours des prochaines semaines, nous dévoilerons des exemples qui témoignent de l'abus de ce système, qui manifestement ne joue plus son rôle », a conclut la présidente.

En conclusion, selon  le rapport au Québec, la personnalisation du financement à la CNESST a contribué à la réintroduction d'une logique d'affrontement médico-légal à l'intérieur du système, et ce,  « sans égard à la faute ».

Il est possible de consulter l'étude en cliquant sur le lien suivant : https://cdn.iris-recherche.qc.ca/uploads/publication/file/CNESST_WEB.pdf

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