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La CSN revendique le respect dans les milieux de travail

Les syndicats affiliés au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) se réuniront mercredi, à Québec, pour discuter et se former sur les enjeux de santé et sécurité au travail à la veille d'une réforme majeure annoncée par le gouvernement caquiste.

Le conseil central en profitera pour dévoiler les résultats d'une étude de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques sur les effets pervers du mode de financement de la CNESST.

Il s'agit là des thèmes de l'édition 2020 de la Journée thématique en santé et sécurité au travail qui se tiendra le 26 février dès 9 h, au Club social Victoria (170, rue du Cardinal Maurice-Roy).

Dérive de la CNESST

La matinée sera consacrée à une présentation démontrant la dérive de la CNESST depuis sa création. Le tout sera suivi par le dévoilement d'une étude de l'IRIS sur le financement de la CNESST et les effets pervers engendrés. Cette étude fut commandée à l'IRIS en 2019.

« Nous constatons le stress que vivent les travailleuses et les travailleurs, liée à la dérive de la CNESST qui se dresse, sans gêne, en tant que représentante de ses « clients », les employeurs, qui, eux, cherchent à réduire les coûts à tout prix, et ce, au détriment de leurs salarié-es. Nous ferons le point sur la question avec les syndicats en nous appuyant, entre autres, sur le portrait du financement de la CNESST dressé par l'IRIS », a expliqué Ann Gingras.

Réforme des lois en santé et sécurité au travail

Dans un deuxième temps, les syndicats aborderont la question de l'importance de la santé publique dans les milieux de travail ainsi que le projet de réforme des lois en santé et sécurité au travail.

« Le ministre du Travail, Jean Boulet, a annoncé une réforme majeure au niveau des lois en santé et sécurité au travail. Ce projet de loi sera connu prochainement. Nous devons nous en inquiéter. Les organisations patronales se mobilisent à ce sujet depuis plusieurs années. Elles savent qu'elles ont l'écoute d'un gouvernement caquiste », a conclu Ann Gingras.

Le conseil central profitera ainsi de l'occasion pour faire le point sur les revendications syndicales dans ce dossier.

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