La Fédération canadienne des contribuables presse le gouvernement Legault de plafonner les tarifs d’électricité des particuliers et des entreprises locales afin d’éviter un choc tarifaire le 1er avril prochain.
«Entre les hausses de taxes foncières, l’explosion du coût du panier d’épicerie ou les multiples hausses de taux d’intérêt, la dernière chose dont les Québécois ont besoin est une augmentation disproportionnée de leur facture d’électricité», a déclaré Nicolas Gagnon, directeur québécois de la FCC.
«Le projet de loi 2 doit être adopté le plus rapidement possible afin d’éviter une augmentation record des factures d’électricité pour les contribuables québécois le 1er avril», a-t-il ajouté.
La Fédération canadienne des contribuables a comparu devant le Comité de l’agriculture, des pêches, de l’énergie et des ressources naturelles le 1er février dernier pour inciter le gouvernement Legault à adopter rapidement le projet de loi 2.
Le projet de loi vise, entre autres, à plafonner les tarifs d’Hydro-Québec à la limite supérieure de la fourchette de contrôle de l’inflation de la Banque du Canada, soit trois pour cent.
La dernière hausse des tarifs d’Hydro-Québec remonte à 2022-23 et les tarifs ont augmenté de 2,6 pour cent. Une augmentation de 6,4 pour cent n’a pas été vue depuis des décennies et pourrait augmenter drastiquement les prix mensuels des clients d’Hydro-Québec.
Bien que le projet de loi 2 vise à plafonner les tarifs domestiques à un seuil de trois pour cent, les petites et moyennes entreprises sont actuellement exclues de la législation.
«Nous demandons au gouvernement d’inclure les petites et moyennes entreprises dans la législation afin de les protéger d’un choc tarifaire. Si le projet de loi 2 se veut une mesure déflationniste, il est clair que les hausses de tarifs que les petites entreprises québécoises devront payer ne feront qu’augmenter leurs coûts, et donc les prix payés par leurs clients», a déclaré Nicolas Gagnon en commission parlementaire.
On estime que les entreprises québécoises verront leur facture d’électricité augmenter de 250 millions de dollars en 2023 si le gouvernement refuse de les inclure dans le projet de loi 2.
Source : Nicolas Gagnon, directeur Québec de la FCC