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La Fédération de l'UPA de la Chaudière-Appalaches souligne le retour des terres cultivées de Rabaska en zone agricole mais reste sur ses gardes

Archives Projet Rabaska


L’Union des producteurs agricoles (UPA), la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches et le Syndicat de l’UPA de Lévis prennent acte de la rétrocession d’une partie des terres de Rabaska et remercient le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, pour ses efforts dans ce dossier.

Le président général de l’UPA, Martin Caron, a déclaré« L’UPA ainsi que plusieurs autres organisations de la société civile réclamaient depuis 2013 le retour de la totalité des terres en zone agricole. L’annonce assure qu’une partie importante des superficies continueront d’être cultivées, incluant plusieurs terres patrimoniales. Il s’agit donc d’une bonne nouvelle pour notre garde-manger collectif, d’ici la pérennisation définitive de ces terres. Il reste beaucoup de travail à faire pour garantir leur vocation agricole à très long terme, voire à perpétuité », a mentionné M. Caron.

 


Pour sa part, James Allen, président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches précise qu’il dormira tranquille que lorsque ces terres seront protégées par une fiducie. Il rappelle que les terres cultivées sont majoritairement situées au nord et risquent d’être rapidement enclavées entre le fleuve et les projets industriels qui se développeront au Sud.

Rappelons que le projet Rabaska prévoyait la création d’un terminal méthanier à Lévis. Le gouvernement du Québec a confirmé hier avoir racheté les 272 hectares et 109 de ces hectares conserveront leur vocation agricole.

Source: Jessica Blackburn, chargée des relations de presse et des réseaux sociaux, UPA

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