Aller au contenu

La Grotte-des-Fées : Quand légendes, histoire et magie prennent vie à La Pocatière

Crédit photo-Infolettre-musée québecois de l'agriculture et de l'alimenatation

Le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation de La Pocatière propose une activité culturelle et immersive inédite cet été soit la projection du court-métrage La Grotte-des-Fées, dès le 9 juillet 2025. 

Cette œuvre, inspirée d’une légende locale, transporte les spectateurs au cœur d’un récit enchanteur et historique, ancré dans la guerre de la Conquête de 1759.

L’histoire débute alors que les hommes de la région sont partis défendre Québec. Les troupes britanniques s’approchent dangereusement de la rive sud du Saint-Laurent, brûlant tout sur leur passage. Dans ce contexte dramatique, un allié autochtone aide une famille à fuir vers un refuge inattendu, une grotte perchée sur la Montagne-du-Collège, à quelques pas du musée. À l’intérieur, ils rencontrent deux fées qui, malgré leur surprise, décideront de les protéger, transformant leur antre magique en sanctuaire.

Le film, réalisé par la cinéaste visionnaire Louise Lamarre, fait partie du projet Québec fantastique – un sentier de légendes, une série de dix courts-métrages en développement. Chaque film met en lumière une légende ancrée dans les différentes régions du Québec, dont l’Île d’Orléans, l’Isle-aux-Coudres, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. L’objectif est de marier traditions orales, paysages québécois et technologies immersives, dans une démarche à la fois éducative et artistique.

Au-delà de la projection, l’initiative invite le public à visiter les lieux réels évoqués dans les récits. À La Pocatière, les visiteurs pourront même explorer la véritable Grotte-des-Fées, située à proximité du musée, dans un cadre naturel exceptionnel.
 

Le projet met aussi en lumière un savoir-faire technologique unique. Louise Lamarre, professeure à l’École de cinéma de l’Université Concordia, utilise une méthode brevetée aux États-Unis qui permet d’intégrer des effets visuels directement à la prise de vue. Grâce à ce procédé, les décors sont projetés en temps réel sur le plateau, visibles par les acteurs et intégrés directement à l’image finale, sans postproduction lourde.

En somme, La Grotte-des-Fées n’est pas seulement un film, c’est une porte ouverte sur notre patrimoine immatériel, une invitation à rêver, à apprendre et à redécouvrir notre territoire à travers les yeux de ceux qui ont transmis ces histoires au fil des générations.

Un rendez-vous à ne pas manquer cet été pour les familles, les passionnés d’histoire, et tous les amoureux de contes et de légendes québécoises.

Commentaires