Gérald Beaulieu
Entouré d'une douzaine de citoyens, employés du secteur de la Santé et médecins, les deux porte-paroles, des professionnels de la santé du comité « Mes soins restent ici », monsieur Jean Martin et le docteur Marie-Eve O-Fromentin ont exposé le bilan des démarches faites auprès du gouvernement
Le Vendredi le 22 septembre 2017, le comité «Mes soins restent ici» a convoqué, en matinée, les médias de la région afin de faire le point sur la situation truffée de lacunes en matière de santé à l'Hôpital Notre-Dame de Fatima de La Pocatière et dans plusieurs autres secteurs au Kamouraska.
À l'extérieur, sur le terrain de l'Hôpital, entouré d’une douzaine de citoyens, employés du secteur de la Santé et médecins, les deux porte-paroles, des professionnels de la santé du comité « Mes soins restent ici », monsieur Jean Martin et le docteur Marie-Eve O-Fromentin ont exposé le bilan des démarches faites auprès du gouvernement depuis avril dernier et les piètres résultats obtenus, de même que huit récriminations à corriger afin que soit rétablit la situation et la qualité des services.
Depuis avril dernier, suite à une marche ayant réunis plusieurs milliers de citoyens, du dépôt à l’Assemblée nationale d’une pétition regroupant 9000 noms, en plus de trois rencontres conjointes du comité et d’élus du Kamouraska avec ministre de la Santé et des Services Sociaux, M. Gaétan Barette, le groupe se désole d’être toujours en attente de réponses aux demandes. Puisque, en date de cette conférence de presse, aucune action n’a été entreprise pour apporter des solutions pour les huit éléments problématiques qui ont été soumis au ministre, l’association passe donc par les médias afin d’obtenir un échéancier.
En tête de liste des constats inacceptables pour le maintien des services de santé au Kamouraska, il faut solutionner la découverture en anesthésie. Trois semaines de découverture en anesthésie avaient été annoncées pour l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière pour l’été 2017. Dans les faits, ce sont 93 jours sans anesthésiste de garde qu’ont subi l’équipe médicale et la population du Kamouraska entre avril et septembre 2017.
Le comité «Mes soins restent ici», réclame sept autres points : Le maintien de la consultation des médecins spécialistes au Kamouraska de façon permanente à partir de 2018, un personnel soignant en quantité suffisante pour assurer des soins sécuritaires à l’urgence et aux soins intensifs, et ce, en tout temps, rétablir la gestion locale au Kamouraska de la coordination de la liste de rappel (remplacements), rétablir une structure de réadaptation fonctionnelle au Kamouraska principalement pour les aînés, s’engager à remplacer les postes vacants en soutien à domicile (actuellement, travailleurs sociaux et infirmières), et finalement, garantir l’accès à une ressource psychosociale (intervenant, travailleur social et psychologue), et ce, dans un délai de moins de trois mois
Le public peut obtenir tous sur la page Facebook « Mes soins restent ici », les détails des coupes passées en Santé et Services sociaux au Kamouraska, et celles qui s'ajoutent à la liste, depuis la réforme de la loi 10. Le comité demande à la population de cliquer j’aime sur la page et de demeurer à l’affut des répercussions quotidiennes que cela engendre sur les patients et leurs familles. Le comité rappelle que tout ceci est une démarche citoyenne et que l’apport de tous est essentiel. Vous pouvez donc transmettre vos observations et témoignages sur cette page Facebook. https://www.facebook.com/santekamouraska/
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