C’est vendredi dernier à 11 h 30 en conférence de presse à l’édifice Claude Béchard de Saint-Pascal que la ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, madame Isabelle Melançon, a annoncé une aide financière gouvernementale de 180 000 $ par l’entremise de la société d’État RECYC-QUÉBEC, dans le cadre de l’appel de propositions Transition vers l’économie circulaire afin de soutenir le déploiement d’une symbiose industrielle sur le territoire Kamouraskois.
Lors de l’annonce, la ministre était accompagnée par le député du comté, Norbert Morin, de madame Sonia Gagné, de RECYC-QUÉBEC et des membres de la SADC du Kamouraska.
Le soutien financier annoncé permettra de faire suite au projet débuté il y a trois ans soutenant les industries, commerces et institutions (ICI) de la région à se mettre en relation pour faciliter les échanges de matières résiduelles, d’énergie et d’expertise.
La création de ce réseau sera en quelque sorte la pierre d’assise de la mise en place d’un modèle d’économie circulaire. La finalité est de générer moins de matières non valorisables et moins de gaz à effet de serre, tout en permettant aux industries, commerces et institutions de générer des retombées environnementales, sociales et économiques pour l’ensemble du territoire de la MRC de Kamouraska.
La ministre souhaite ainsi que le travail fait au Kamouraska dans le cadre de l’économie circulaire serve de modèle pour les autres régions du Québec.
L’économie circulaire constitue un système de production, d’échange et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités. Le concept d’économie circulaire implique la réutilisation, le recyclage et la valorisation des produits tout en visant la minimisation du gaspillage.
Ce financement servira ainsi à favoriser le développement économique en créant des opportunités d’affaires à partir de résidus industriels. Déjà, 13 échanges de matières ont été concrétisés sur le territoire évitant ainsi l’enfouissement de 10 tonnes de matières et l’émission de 9 tonnes de GES.
Plus d’une centaine d’offre et de demande de matières, de capacité et d’énergie ont déjà été recensées.