La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, a pris la parole lors du premier Sommet Pact for Impact, s’étant déroulé à Paris les 10 et 11 juillet et ayant réuni plus de 400 participants de tous les continents.
Ceux-ci étaient rassemblés afin de discuter de l’importance et de la reconnaissance de l’économie sociale, solidaire et inclusive.
La ministre Proulx a également profité de son intervention pour prendre l’engagement, au nom du gouvernement du Québec, d’accroître la visibilité de l’économie sociale et de promouvoir son développement en favorisant sa reconnaissance politique, en valorisant ses principes et en intégrant ses dimensions particulières dans l’élaboration de politiques publiques et de cadres législatifs adaptés.
« Un des objectifs de notre gouvernement est de reconnaître la complémentarité de l’économie traditionnelle et de l’économie sociale, et de s’assurer du développement d’une économie plurielle. Les entreprises d’économie sociale ont notamment la capacité de répondre plus directement et rapidement aux besoins des communautés; de générer une responsabilisation du milieu et des individus; de concerter les actions pour la réalisation de projets; et de créer des réseaux économiques et sociaux à l’échelle locale et régionale qui permet de revitaliser les territoires. Le Québec est considéré comme un leader mondial dans ce domaine. En ce sens, le Sommet Pact for Impact est significatif parce qu’il réaffirme, haut et fort, l’importance de l’économie sociale dans nos sociétés », a expliqué Marie-Eve Proulx.
Au-delà de la performance économique, l’économie sociale et inclusive tient compte des répercussions sociales et environnementales. Elle tend à diminuer les inégalités sociales en favorisant la démocratisation, l’intégration et l’inclusion ainsi que la recherche de solutions aux iniquités et aux disparités économiques régionales.
Cette économie génère une richesse collective dans des secteurs émergents, avec des effets structurants sur les conditions de vie et de travail. Elle entraîne une diversification des modèles d’entreprises.
Rappleosn que c’est en octobre 2013 que le gouvernement du Québec a adopté la Loi sur l’économie sociale (RLRQ, chapitre E-1.1.1), qui vise à reconnaître, à promouvoir et à développer ce domaine.
Elle définit par ailleurs les principes guidant les entreprises qui sont à la base de l’économie sociale, comme les coopératives, les mutuelles et les organismes à but non lucratif à vocation marchande.
La Loi incite également les ministères et organismes gouvernementaux à prendre en considération l’économie sociale dans leurs programmes et mesures.
Plus précisément, elle vise à reconnaître sa contribution au développement socioéconomique du Québec et à établir le rôle du gouvernement dans ce domaine.
Elle promeut bien entendu l’économie sociale et soutient son développement par l’élaboration ou l’adaptation d’outils d’intervention.
Elle assure également un accès équitable des entreprises d’économie sociale aux programmes et mesures des ministères et organismes gouvernementaux.
Selon les chiffres les plus récents de l’Institut de la statistique du Québec, en 2016, le Québec comptait environ 11 200 entreprises d’économie sociale, lesquelles employaient 220 000 salariés et généraient des revenus totaux de 47,8 milliards de dollars.